C’est à la Une du Washington Post. La « Trump University », fondé par le milliardaire et candidat présidentiel du même nom, offrait des cours très chers pour apprendre comment faire fortune dans le secteur immobilier. Mais il semble que cette promesse ne se soit pas vraiment réalisée. Des dizaines de milliers de personnes demandent aujourd’hui la restitution de leur argent. Au lieu de devenir riches, ils ont vu leurs économies fondre.
Leurs professeurs les ont constamment incités à suivre d’autres cours toujours payants. L’excursion de Donald Trump dans le monde de l’éducation n’a duré que 5 ans. L’Université a ensuite fermé. Et le Washington Post se demande aujourd’hui s’il ne s’agissait pas tout simplement d’une arnaque.
Donald Trump reste en tête des sondages
Selon une enquête du Washington Post, le milliardaire reste le favori parmi les candidats républicains à la primaire, suivi par Ben Carson, neurochirurgien à la retraite. Les deux hommes réunissent plus de la moitié des votes des sympathisants conservateurs. Ce qui montre que les électeurs ont de moins en moins confiance dans les dirigeants politiques traditionnels, estime le Washington Post. Côté démocrate, le sondage donne toujours Hillary Clinton gagnante dans les primaires, mais sa cote de popularité s'érode, en particulier auprès de l'électorat féminin, constate le journal.
Mais ce n’est pas son rival Bernie Sanders qui en profite, à en croire le New York Times. Certes, le sénateur démocrate séduit l'électorat le plus progressiste, mais il a du mal à percer auprès des Afro-Américains. Ce weekend il a donné une conférence dans un lycée en Caroline du Sud. Mais le public dans cette école principalement fréquentée par des Afro-Américains n'était pas très nombreux, et surtout il était majoritairement blanc. D'après le New York Times, Bernie Sanders reconnaît lui-même qu'il doit faire plus d'efforts pour s'approcher cet électorat-clé. Sinon, conclut le journal, le sénateur n’a aucune chance de sérieusement défier Hillary Clinton.
Des touristes mexicains tués en Égypte
La mort d’au moins deux touristes mexicains en Égypte, tués par les forces de sécurité, fait les gros titres de la presse. « Matan a mexicanos », s’exclame La Prensa. Selon le journal, les autorités mexicaines ne confirment pas encore le nombre de Mexicains morts dans l’incident. Au total, 12 personnes auraient été tuées et une dizaine blessées, écrit El Universal, qui souligne que le président Enrique Pena Nieto a convoqué une réunion de crise. Le Mexique réclame une « enquête approfondie ». El Universal rapporte aussi que l’entreprise qui a organisé le circuit dans le désert occidental de l’Égypte n’avait pas de licence touristique.
Le Brésil, terre d’avenir pour des réfugiés syriens
C’est un reportage à lire dans O Globo. L’envoyé spécial du journal a suivi le quotidien d’une famille syrienne récemment installée à Rio. Le père est architecte, la mère économiste, ils ont deux enfants qui découvrent le plaisir de jouer dehors. Pour eux, pas question de retourner dans leur pays. « Le Brésil est notre nouveau pays », explique Mohammed, le père, au journaliste d’O Globo. Jusqu’à présent, 2077 Syriens ont obtenu le statut de réfugié au Brésil.
Un réalisateur vénézuélien remporte le Lion d’or de la Mostra
El Nacional a pu joindre Lorenzo Vigas par téléphone. Le réalisateur, visiblement ému se félicite que son film « Desde Alla » – qui aborde les thèmes de l’homosexualité et de la paternité – suscite des débats. « L’art sert aussi à créer des polémiques », explique Lorenzo Vigas. « C’est important dans les pays comme le Venezuela qui sont divisés, qui vivent sous une tension permanente. Mon rôle de réalisateur est aussi d’essayer de stimuler un dialogue entre les deux pôles de la société », explique Lorenzo Vigas dans le journal El Nacional.