Ces 14 candidats sont soupçonnés d'irrégularités et violences durant le scrutin du 9 août. Les candidats visés ont « évidemment nié les faits », explique Le Nouvelliste. Le candidat à Port-de-Paix du parti tèt kalé, formation du président Michel Martelly, affirme par exemple que cette éviction n'est qu'une « manœuvre politique de petits candidats qui veulent absolument accéder au second tour », propos relayés par Alterpresse.
Arnel Belizaire, candidat au Sénat, est lui aussi sur la liste des radiés. Dans les colonnes du site d'information Haïti Press Network, il « rejette ces accusations qui selon lui, sont des produits personnels du président du Conseil électoral, Pierre Louis Opont, qui aurait des dents contre lui ».
Du point de vue du Nouvelliste, les candidats radiés ne font que payer la stratégie qu'ils ont utilisée. Le quotidien haïtien regrette d'ailleurs que la liste ne soit pas plus longue, vu le nombre d’incidents et de violences reportés le jour du vote. « Mais vu que le Conseil électoral a souligné que cette liste est provisoire, on peut espérer que d'autres noms y figurent dans les prochains jours », conclut l'éditorialiste.
Dans la presse latino-américaine : la chute de la locomotive brésilienne
« La présidente brésilienne Dilma Roussef se noie dans un puits d'impopularité », explique El Comercio à ses lecteurs équatoriens. Le quotidien raconte la descente aux enfers de la gouvernance de gauche. « Tout d'abord les salaires disproportionnés, ensuite les millions dépensés pour les infrastructures du Mondial 2014, et maintenant les scandales de corruption ».
« C'est un mythe qui s'évanouie », affirme Estadão. Dimanche dernier, durant les manifestations, la foule criait « Lula, plus jamais ». Le journal brésilien se souvient de la première élection de Dilma en 2010, troisième victoire d'affilé du parti travailliste : « Ce jour là, Lula se sentait détenteur d'un pouvoir presque absolu », selon Estadão. Son influence humaniste sur l'économie de marché lui permettait d'assoir « une hégémonie planétaire ». Mais l'Estadão cite l'intellectuel anglais Lord Acton : « Le pouvoir corrompt et le pouvoir total corrompt totalement. »
Alors maintenant « quel futur pour le Brésil ? ». Question posée par El Tiempo de Colombie. « Il y a quelques années le monde entier admirait le Brésil pour ses avancées sociales et le rythme auquel son économie grandissait. Mais aujourd’hui 200 millions de Brésiliens vont devoir gérer avec une économie en récession », affirme le quotidien colombien, selon lequel « la seule manière de voir la lumière au bout du tunnel est un pacte d'union entre les différents partis politiques ».
De son côté, le journal vénézuélien El Nacional craint la contagion du scandale de Petrobras dans les pays voisins. « Venezuela, Argentine, Chili, Guatemala, Panama, Pérou et République Dominicaine, ils risquent tous d'être mouillés par l'enquête qu'a ouvert l'ONG Transparency International », prévient El Nacional.
Le quotidien vénézuélien explique par exemple que certaines entreprises en relation avec Petrobras ont signé plus d'une quarantaine de contrats avec le gouvernement vénézuélien. Des chantiers importants comme la construction de la troisième ligne de métro de Caracas. Selon El Nacional, Transparancy International veut enquêter sur la proximité entre les anciens présidents brésilien et vénézuélien, Lula et Chavez. Entre 2003 et 2010, un grand nombre de chantiers ont été signés entre les deux pays.
Etats-Unis : Un coiffeur de l’Iowa aide ses jeunes clients à lire
La photo a beaucoup circulé sur les réseaux sociaux et dans la presse du continent américain. On y voit un petit garçon un livre à la main, la tondeuse sur la tête. Derrière lui, Courtney Holmes se concentre pour ne pas rater sa coupe. Le jeune client lit à haute voix, en échange le coiffeur offre la coupe de cheveux. Cette histoire a été reprise du Ciudadano en Colombie au Huffington Post aux Etats-Unis, en passant par La Républica au Pérou. Elle a été dénichée par le quotidien américain USA Today.
Samedi dernier, Courtney Holmes avait pris un jour de congé pour mettre en œuvre son idée lors d'une journée de charité pour aider les familles pour la rentrée des classes. Après le succès de samedi, le salon de coiffure de Courtney Holmes a décidé de renouveler l'opération tout les mois.