Evo Morales a toujours été proche de La Havane et de l'ancien président vénézuélien Hugo Chavez. À son arrivée au pouvoir, il y a neuf ans, les relations de la Bolivie avec les Etats-Unis ont donc commencé à se détériorer.
En 2008, on atteint le point d'orgue : Evo Morales renvoie l'ambassadeur américain, également chef du bureau de l'agence américaine de lutte contre la drogue (DEA) à La Paz. Il l'accuse de comploter avec l'opposition. Deux jours plus tard, les Etats-Unis expulsent à leur tour l'ambassadeur bolivien.
Réouverture d'ambassades
Mais aujourd'hui, les mêmes raisons qui les ont écartés les rapprochent. « La Bolivie ne peut pas rester sur la touche, à l'heure où les Etats-Unis ont repris les discussions avec Cuba et l'Iran », a affirmé mardi le président bolivien. Pour relancer leurs relations, les deux pays vont se concentrer sur des points précis comme le développement du secteur commercial et la lutte contre le changement climatique.
Des thématiques qui devraient permettre à terme la réouverture d'ambassades à La Paz et Washington. Même si pour l'instant, aucune date n'a été fixée.
→ À (RE)LIRE : Bolivie: coca à gogo