Hier, le président américain Barack Obama a annoncé le renforcement de sanctions visant des fonctionnaires vénézuéliens coupables, selon lui, de violations des droits de l’homme. Une information que l’on retrouve dans la presse vénézuélienne et également américaine. Mais ce sont les Unes des quotidiens vénézuéliens qui sont les plus parlantes : Versión Final, entre deux photos de Barcak Obama et Nicolas Maduro, a titré en très grosses lettres : la crise éclate entre le Venezuela et les États-Unis. Pour Diario 2001, c’est une caricature qui attire l’œil. On y voit Barack Obama et Nicolas Maduro habillés en boxeurs et prêts à entamer un combat.
Il faut dire que les déclarations du président américain sont fortes : « Moi, Barack Obama, je considère que la situation au Venezuela constitue une menace pour la sécurité nationale et la politique étrangère des États-Unis ». Le président américain a ensuite annoncé la signature d’un décret renforçant les sanctions contre 7 fonctionnaires ou anciens fonctionnaires vénézuéliens. Des sanctions qui se traduisent par le gel des avoirs de ces personnes et des interdictions de visas pour eux et leurs familles selon El Nacional. La Maison Blanche a par ailleurs publié un communiqué de presse s’inquiétant de l’intimidation des autorités visant l’opposition vénézuélienne, détaille le New York Times.
La réaction des autorités de Caracas après ces annonces ne s’est pas fait attendre.
Selon Ultimas Noticias, la première réaction a été de rappeler le chargé d’affaires vénézuélien aux États-Unis, le plus important représentant vénézuélien à Washington, un rappel pour « consultation immédiate ». Ensuite, lors d’une allocution télévisée dont El Nacional nous livre les détails, Nicolas Maduro a nommé l’un des 7 fonctionnaires concernés par ces sanctions au poste de ministre de l’Intérieur, de la Justice et de la paix. Il s’agit du Général Gustavo Enrique González López. Parmi les fonctionnaires visés, d’autres ont également été nommés à des postes gouvernementaux. Un véritable pied de nez aux accusations de la Maison Blanche, selon Ultimas Noticias.
En Argentine, huit Français parmi les dix victimes d’une collision entre deux hélicoptères
La navigatrice Florence Arthaud, la championne olympique de natation Camille Muffat et le boxeur Alexis Vastine font partie des 10 personnes qui ont trouvé la mort la nuit dernière dans cette collision entre deux hélicoptères sur le tournage de l'émission de téléréalité « Dropped ». Une information que l’on retrouve en Une de la presse nationale et locale. Clarin publie en couverture une très grande photo du lieu du crash, dans la province de La Rioja dans le nord-ouest du pays. On y voit un hélicoptère en flamme au milieu de la broussaille. Deux Argentins font partie des 10 victimes, les deux pilotes des hélicoptères.
Pour Clarin, deux hypothèses pourraient expliquer cette collision. Le quotidien parle d’un flux d’air ascendant qui aurait touché l’un des deux hélicoptères et qui l’aurait précipité sur le second. La seconde explication, selon Clarin, serait celle de l’erreur humaine. Pour l’instant aucune cause officielle n’a été annoncée. L’enquête vient tout juste de débuter. D’après le quotidien, cet accident aéronautique est le plus grave dans l’histoire de cette province de La Rioja. Enfin, dernière précision apportée par Clarin, les candidats, qui participaient à un jeu de télé-réalité, pourraient avoir eu les yeux bandés lorsqu’ils sont montés dans les appareils.
Au Mexique, le blanchiment d’argent atteint des sommes record
C’est un sous-procureur américain a fait hier des déclarations fracassantes sur le blanchiment d’argent des cartels de la drogue et d’autres groupes criminels. Et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il s’agit de sommes colossales : 29 milliards de dollars par an. Voilà pour ce qui est de l’estimation rendue publique hier par Kenneth Blanco, sous-procureur général des États-Unis, qui participait hier à un forum à Mexico, selon Excelsior. Mais au-delà de la somme, c’est surtout l’impact de ce blanchiment d’argent qui ressort de ces déclarations, estime El Universal.
Selon le quotidien, il s’agit désormais d’un problème binational entre le Mexique et les États-Unis. Un problème qui a un impact direct sur les économies de ces deux pays et même sur l’économie mondiale estime Kenneth Blanco. Selon ce sous-procureur, la réponse à apporter doit être la même dans les deux pays afin d’obtenir des résultats. « Il faut mettre en place des accords de collaborations entre les deux pays », a-t-il martelé, avant d’ajouter que cette réponse doit être proactive et non réactive. C'est-à-dire qu’il ne faut pas attendre des arrestations pour combattre ce fléau, mais travailler en amont selon Excelsior. Selon Kenneth Blanco, les États-Unis sont prêts et disposés à appuyer les efforts du gouvernement mexicain dans cette lutte. Reste maintenant à mettre en place ces fameux accords pour qu’enfin les efforts consentis de part et d’autre portent leurs fruits.