Avec notre correspondante à Washington, Anne-Marie Capomaccio
En septembre dernier, un déséquilibré, vétéran de la guerre du Vietnam, parvenait à s’introduire dans la Maison Blanche, après avoir couru, sans être inquiété sur la pelouse devant la résidence en théorie la mieux protégée des Etats-Unis.
L’incident allait bientôt révéler des dysfonctionnements graves dans cette police d’élite chargée de la protection de la famille Obama : des négligences dès que le président a le dos tourné, une culture de l’impunité pour les cadres qui ignoraient les alertes de leurs subordonnés, etc.
On a ainsi découvert que quelques mois plus tôt, lorsque des coups de feu avaient été tirés sur les appartements présidentiels, les agents chargés de la protection des enfants Obama n’avaient pas été écoutés, alors qu’ils avaient alerté leurs supérieurs hiérarchiques.
L’audit indépendant demandé par le directeur par intérim Joseph Glancy est sans appel : les cadres ne sont pas la hauteur. Ils sont donc priés de démissionner ou seront démis de leurs fonctions. Une grande réorganisation sera proposée.