Il faut le ramener avant qu’il ne soit « trop tard ». Selon la femme d’Alan Gross, l’ancien contractuel d'USAID, l’agence fédérale américaine pour le développement international est en danger. Sa santé se détériore. En 5 ans, il aurait perdu plus de 45 kg.
Il n’y a pas que la femme d’Alan Gross qui se montre pessimiste. La Maison Blanche elle aussi se dit profondément inquiète dans un communiqué publié mercredi, bien qu’elle rappelle « mettre tour en œuvre pour assurer sa libération et son retour ».
Selon le porte-parole de la Maison Blanche, « la libération d'Alan par le gouvernement cubain pour des motifs humanitaires enlèverait un obstacle à des relations plus constructives entre les Etats-Unis et Cuba ». Mais, la Havane ne semble pas prête à écouter ces appels.
Seul un échange de prisonniers semble envisageable aux yeux du régime cubain. Un échange entre Alan Gross et 3 des 5 agents cubains condamnés pour espionnage en 2001 aux Etats-Unis à de très lourdes peines de prison, ce à quoi Washington s'oppose catégoriquement.
Ces derniers mois, Cuba et les Etats-Unis ont tout de même multiplié les échanges d'amabilité, notamment à l'occasion de la crise Ebola, peut-être un signe en vue d'une résolution de cette affaire.