Tout a commencé vers 10 heures du matin, ce mercredi 22 octobre. Un ou plusieurs tireurs ont gravement blessé un soldat qui montait la garde devant le monument aux morts d’Ottawa, situé en plein centre-ville. Le soldat est décédé. Selon des témoins, le ou les tireurs se sont ensuite introduits dans le Parlement canadien, qui ne se trouve qu'à quelques centaines de mètres du monument aux morts, avant d'ouvrir le feu.
Depuis, la situation est extrêmement confuse dans la capitale canadienne. Selon des médias, l'un des tireurs aurait été tué, un autre se trouverait encore sur le toit du bâtiment. Ces informations n’ont pas encore été confirmées par les autorités.
Des forces spéciales de la police ont en tout cas encerclé le Parlement et ont instauré un périmètre de sécurité. Plusieurs personnes ont pu être évacuées du bâtiment, dont le Premier ministre, Stephen Harper. D'autres se trouvent toujours à l'intérieur du Parlement. La police leur a demandé de s'enfermer dans des salles et de se tenir loin des fenêtres pendant que les forces spéciales traquent le ou les tireurs. Des témoins parlent de plusieurs dizaines de coups de feu qui auraient été tirés. On ignore pour l’instant si d’autres victimes sont à déplorer.
Cette fusillade dans le Parlement d'Ottawa intervient au lendemain d’un autre incident qui s’est produit au Québec, la province francophone du Canada. Un jeune homme a volontairement renversé deux militaires dans une petite ville non loin de Montréal. Il a ensuite été abattu par la police. Il s'agit d'un jeune radicalisé aux idées proches des milieux islamistes. Le gouvernement canadien avait évoqué la piste terroriste.