avec notre correspondant aux Etats-Unis, Jean-Louis Pourtet
Devant un parterre d’ambassadeurs convoqués au département d’Etat, John Kerry a distribué les bons points, remerciant les pays et organisations qui ont jusqu’à présent le plus contribué à aider l’Afrique à combattre Ebola : la France, la Grande-Bretagne, l’Allemagne, l’Union européenne, le FMI et la Banque mondiale mais aussi des pays plus petits comme le Timor ou Cuba qui a eu droit à un rare coup de chapeau des Etats-Unis pour avoir envoyé déjà une centaine de professionnels de la santé et 300 de plus sont à venir.
Le secrétaire d’Etat a alors lancé un appel à la mobilisation mondiale contre l’épidémie, car, a-t-il dit, il reste encore beaucoup à faire et vite. « Si nous ne répondons pas de façon adéquate maintenant, alors l’Ebola pourrait devenir un fléau comme le VIH ou la polio qu’il nous faudra combattre, chacun d’entre nous, pendant des décennies » a martelé John Kerry.
De son côté le président Obama a nommé un responsable Ebola qui aura pour mission de coordonner les activités de toutes les agences fédérales travaillant sur cette question. Avocat, Ron Klain a été directeur du cabinet de Joe Biden, le vice-président. Ce n'est pas un expert de la santé et face aux critiques des républicains, la Maison Blanche, sur la défensive, a répondu que ce qu’il fallait à ce poste de coordinateur, c’était un bon administrateur.