A la Une: polémique sur les premiers cas d’Ebola aux Etats-Unis

« Incroyable », s'exclame le New York Times. « Non seulement l'hôpital au Texas où est décédé le patient libérien Thomas Eric Duncan n'a pas su protéger deux de ses infirmières qui ont contracté à leur tour la maladie, pire, l'une d'elles a été autorisée par le Centre de contrôle des maladies infectieuses, la référence nationale en matière de prévention, à prendre un vol commercial pour Cleveland, dans l'Ohio, alors qu'elle avait de la fièvre ».

« Une faute qui a suscité des mesures drastiques à travers l'ensemble des Etats-Unis », rapporte le Dallas Morning News. « Mais de la mise en quarantaine des autres passagers du vol à la fermeture de certaines écoles dans l'Ohio, on n'a pas l'impression que la réponse des autorités nationales soit appropriée ». 

Et pour ne rien arranger, les Américains se réveillent ce matin avec cette autre nouvelle peu rassurante : un employé du même hôpital texan se trouve sur un bâteau de croisière, rapporte le Time Magazine. « L'homme ne présente pour l'instant aucun symptôme de la maladie. Mais il est placé en quarantaine dans une cabine et les autorités tentent de le ramener sur la terre ferme. Une nouvelle preuve, s'il en fallait, que notre système de surveillance et de prévention d'Ebola est tout sauf en place », estime le journal.
 
Brésil : deuxième débat entre finalistes du second tour de la présidentielle
 
Le deuxième débat sur quatre entre Dilma Roussef et Aecio Neves a surtout été marqué par un « niveau impressionnant d'agressivité » entre les deux concurrents, estime la http://www1.folha.uol.com.br/poder/2014/10/1533838-analise-marketing-da-pancadaria-tenta-desossar-rival-ao-maximo.shtml)">Folha de São Paulo. « Puisqu'aucun des deux candidats n'a de propositions innovantes à avancer, chacun s'emploie à casser son adversaire. Le but : convaincre les indécis de ne pas voter du tout. Dilma Roussef et Aecio Neves sont tellement au coude-à-coude qu'ils préfèrent que les votants s'abstiennent plutôt qu'ils ne donnent leur voix à l'adversaire », s'insurge le quotidien. 

Venezuela : nouveau membre non permanent du Conseil de sécuritéde l'ONU

Ce jeudi 16 octobre était un grand jour pour le Venezuela. Le pays intègre le Conseil de sécurité des Nations unies en tant que membre non permanent. Pour le président vénézuélien Nicolas Maduro, cité par le quotidien El Universal, l'élection de son pays avec 181 voix manifeste « un record mondial de soutien, d'amour et de confiance ». L'entrée du Venezuela prouve que « notre gouvernement n'est pas isolé dans le monde », a déclaré le chef d'Etat lors d'un discours radio-télévisé depuis le palais présidentiel à Caracas.

Mais il n'y a pas que des réactions positives à cette arrivée du Venezuela au Conseil de sécurité. L'ambassadrice des Etats-Unis à l'ONU a fait part de ses réserves, dénonçant « les violations des droits de l'homme commises par le régime chaviste et qui vont à l'encontre de la charte de l'ONU », rapporte El Nacional qui poursuit : « Le groupe de travail onusien sur les détentions arbitraires a d'ailleurs exhorté le Venezuela à libérer immédiatement les opposants politiques détenus, dont l'un des leaders de l'opposition, Leopoldo Lopez. Il est emprisonné depuis février dernier, accusé par le gouvernement d'être l'instigateur des violences qui ont éclaté au printemps dernier à travers le pays ».

Mais les autorités vénézuéliennes ne l'entendent pas de cette oreille. Selon El Nacional, le procureur général de la République, Luisa Ortega, a d'ores et déjà déclaré que l'injonction de ce groupe de travail de l'ONU n'était pas contraignante et que « le Venezuela ne recevrait aucun ordre, sur quel que sujet que ce soit, d'aucun organisme international ». Le quotidien Tal Cual publie aujourd'hui cette photo : on y aperçoit Leopoldo Lopez derrière la fenêtre de sa cellule. D'une main qui dépasse les barreaux, il tient une feuille sur laquelle est écrit : « ONU = liberté pour les prisonniers politiques ».  

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