A la Une: Mexique, découverte d’une nouvelle fosse clandestine

Des analyses ADN ont révélé que les 28 corps découverts dans une fosse près d’Iguala ne sont pas ceux des étudiants disparus. « Ce ne sont pas eux », titre La Prensa. Pour l’éditorialiste de La Jornada de Guerrero, cela signifie qu’il y aurait peut-être un espoir de les retrouver vivants. Mais si ce ne sont pas les corps des étudiants, qui sont-ils, s’exclament de nombreux internautes sur Twitter. Aucune réponse à cette question. Une nouvelle fosse clandestine a été trouvée, a déclaré le ministre de la Justice, sans autre précision.

Par ailleurs, quatorze policiers municipaux de la ville de Cocula, située à 20 minutes d’Iguala, ont été arrêtés, révèle Milenio. Ils ont avoué que les policiers municipaux d’Iguala leur avaient remis les étudiants, et eux-mêmes les ont remis au groupe criminel Guerreros Unidos. Le maire de Cocula, lui, aussi a été arrêté et interrogé.

En soutien aux étudiants d’Ayotiznapa, plusieurs écoles et universités comme la Unam, l’Université autonome de Mexico, ont décrété une grève de 48 heures. Des marches sont prévues dans six Etats, indique La Jornada.

Les politiques tentent de ramener le calme face aux débordements dans l’Etat de Guerrero

Le cabinet de sécurité du gouvernement s’est réuni hier avec les sept députés de la commission spéciale sur l’affaire des étudiants disparus, explique La Jornada. Il a été question de manque de gouvernabilité dans les Etats comme Guerrero. Pour les députés, la priorité est de poursuivre l’enquête pour retrouver les jeunes disparus, rapporte Excelsior.

Face au ras-le-bol des étudiants qui ont mis le feu au bâtiment du gouvernorat de Guerrero lundi, le président Enrique Peña Nieto a assuré que l’enquête était suivie de près par le ministère de la Justice, écrit La Prensa, et que l’Etat mexicain mettait en place des mesures pour renforcer les institutions chargées de la sécurité, pour éviter que ne se reproduise le drame d’Iguala.

Aux Etats-Unis, un second cas de contamination par le virus Ebola a été révélé parmi le personnel soignant dans un hôpital de Dallas

Tout comme Nina Pham, cette deuxième infirmière infectée par le virus Ebola a fait partie de l’équipe qui a été en contact avec le Libérien Thomas Eric Duncan, décédé le 8 octobre, précise le Dallas Morning News.

Selon le Département des affaires sanitaires du Texas, l’infirmière a subi un questionnaire sur les contacts qu’elle a pu avoir avec des personnes de son entourage et les suit de près. Soixante-seize employés de l’hôpital sont ainsi suivis au quotidien. Pour l’éditorialiste du journal, les erreurs commises dans cet hôpital par manque de protocole doivent servir de leçon au monde entier. Il faut désormais connaître tous les détails de ce qui s’est passé, en toute transparence, c’est selon lui la seule façon de mettre en place un rempart efficace pour lutter contre ce virus tueur.

La Cour suprême américaine bloque des points clés de la loi controversée qui renforçait les restrictions sur l’avortement au Texas

La Cour suprême autorise les cliniques à continuer à fonctionner, titre le New York Times. Elle bloque la décision d’une cour de la Nouvelle-Orléans qui obligeait les cliniques où l’avortement était pratiqué à se plier aux mêmes normes que les établissements hospitaliers, précise le journal.

Pour les défenseurs du droit à l’avortement, c’est une victoire, explique le Dallas Morning News. Car depuis la décision de la cour de la Nouvelle-Orléans, beaucoup de ces cliniques avaient dû fermer leurs portes, dont la totalité de celles qui étaient le long de la frontière mexicaine. Ces cliniques sont autorisées à rouvrir leurs portes, mais l’affaire n’est pas terminée, assurent les opposants à l’avortement.

Le Conseil de sécurité des Nations unies a annoncé une réduction de moitié des effectifs des casques bleus en Haïti

Pour le Miami Herald, cette réduction des effectifs de la Minustah, qui passeront de 5 021 à 2 270, ne se fera pas du jour au lendemain. Les pays d’Amérique latine, qui contribuent le plus en termes d’effectifs, estiment qu’Haïti demeure fragile et que le report des élections pourrait plonger le pays dans le chaos.

La décision de réduire le nombre de casques bleus en Haïti est intervenue le même jour qu’une plainte déposée à New York par mille personnes à l’encontre d’un contingent de la Minustah, accusé d’avoir propagé l’épidémie de choléra en Haïti, explique le journal.

Au Brésil, les deux candidats finalistes pour le second tour de l’élection présidentielle du 26 octobre ont participé hier à leur premier des quatre débats télévisés

Dilma Rousseff et Aecio Neves se sont accusés mutuellement de propager des mensonges pendant leur campagne présidentielle, rapporte Folha de Sao Paolo. Les adjectifs ont fusé lorsqu’ont été abordés les scandales de corruption des entreprises d’Etat comme Petrobras.

Le candidat de centre-droit Aecio Neves a accusé Dilma Rousseff de légèreté, la présidente sortante du Parti des travailleurs a répliqué en l’accusant de népotisme, titre O Globo. Ce climat tendu reflète la bataille serrée entre les deux candidats, explique Folha de Sao Paolo. Les derniers sondages de Datafolha, du 10 octobre, donnent 51% d’intention de vote à Aecio Neves, contre 49 % à Dilma Rousseff.

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