Avec notre correspondante à Washington, Anne-Marie Capomaccio
Après le retard sur le diagnostic du cas de fièvre Ebola à Dallas la semaine dernière, toutes les procédures seront revues dans les hôpitaux des Etats-Unis. Les questionnaires d’accueil des patients, sur leurs éventuels voyages en Afrique, seront revus. Idem pour les formalités d’entrée sur le territoire américain, et les contrôles sanitaires dans les aéroports des pays concernés. Il n’est toutefois pas question de refuser l’entrée aux voyageurs qui arrivent de Guinée, du Liberia ou de Sierra Leone.
L’affolement au Texas a certes provoqué une réunion de crise à la Maison Blanche, mais Barack Obama essaie de remettre les risques d’épidémie de fièvre Ebola aux Etats-Unis en perspective. « Les chances d’apparition d’une épidémie, ici, sont extrêmement faibles, a déclaré le président américain. Mais gardons à l’esprit qu’au moment où nous parlons, dans d'autres pays, il y a des enfants qui meurent dans les rues de cette maladie, des milliers d’enfants… »
Un nouveau remède expérimental a été administré au patient du Texas, mais selon les autorités médicales américaines, ont est encore loin de la production en masse d’un médicament efficace et agréé. Barack Obama demande une nouvelle fois à tous les pays de s’engager plus concrètement pour enrayer l’épidémie en Afrique de l’Ouest.