Avec notre correspondant à Washington, Jean-Louis Pourtet
L’omniprésence de ces deux experts sur toutes les chaînes de télévision souligne l’intérêt, mais également pour 27% d’Américains selon un sondage CNN, l’inquiétude que soulève le premier cas d’Ebola aux États-Unis. Trois des proches de Thomas Duncan ont maintenant été relogées et placées en quarantaine. Idem pour sept employés sanitaires. Ces dix personnes sont considérées à haut risque. Une cinquantaine d’autres personnes ayant approché le Libérien sont aussi sous surveillance. Aucune pour le moment ne montre les symptômes du virus Ebola.
Sur FoxNews, le docteur Fauci, a dit que la peur de l’Ebola d’un certain nombre d’Américains n’était pas prise à la légère, mais qu’elle n’était pas fondée :
« Nous fondons nos actions et nos politiques sur des faits scientifiques. Nous savons qu’en mettant en quarantaine un sujet infecté ou potentiellement infecté, en retrouvant toutes les personnes avec qui il a été en contact et en lui administrant le bon traitement, nous n’aurons pas d’épidémie aux États-Unis, a-t-il assuré. Les États-Unis ne sont pas l’Afrique ».
Certains républicains ont suggéré de suspendre les vols avec l’Afrique de l’Ouest, une proposition rejetée par la Maison Blanche car elle entraverait l’envoi d’experts et d’assistance aux pays affectés. En revanche, les voyageurs venant de la région devront désormais subir un contrôle à leur arrivée aux États-Unis.