États-Unis: le parcours du malade d’Ebola passé au crible

De Dallas à Atlanta, au Centre de contrôle et de prévention national, on détaille à la minute près le parcours de Thomas Duncan, le premier cas Ebola déclaré aux États-Unis, de Monrovia à Dallas, en passant par Bruxelles et Washington.

Avec notre correspondante à Washington, Anne-Marie Capomaccio

À Dallas, une centaine de personnes ont semble-t-il été en contact avec le malade atteint de fièvre Ebola, désormais le patient le plus célèbre des États-Unis. Toutes ces personnes sont sous surveillance. La famille du malade est confinée chez elle pour trois semaines. Les écoles des enfants ont été désinfectées.

Le système de contrôle de la fièvre à l’aéroport de Monrovia est mis en cause. Des spécialistes expliquent que les compagnies aériennes organisent des formations pour les équipages, afin qu’ils soient prudents dans leurs contacts avec les passagers, et attentifs à leur état de santé.

Le patient de Dallas, un citoyen libérien d’une quarantaine d’années, venait donc rendre visite à sa famille. L’homme a apparemment été victime de sa compassion. Il a aidé une jeune femme enceinte et fiévreuse de son voisinage à se rendre à l’hôpital de Monrovia. Faute d’ambulance disponible, la malade a été conduite en taxi au centre qui, débordé, ne l’a pas acceptée. La jeune femme est décédée au retour à son domicile, juste avant que le malade, aujourd’hui hospitalisé à Dallas, ne prenne son avion pour les États-Unis.

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