Les dirigeants du monde entier se retrouvent à New York au siège des Nations unies pour un sommet sur le climat ce mardi, avant l’Assemblée générale de l’ONU mercredi. Il s’agit d’avancer sur un accord international pour le sommet climat de Paris en décembre 2015 et de répondre aux menaces des gaz à effet de serre. Mais ces dirigeants se sont déjà réunis à de multiples occasions au cours des dernières décennies, la dernière fois en 2009 à Copenhague, où les négociateurs n’ont pas réussi à conclure un accord, fait remarquer le New York Times. Cinq ans plus tard, avec toutes les difficultés géopolitiques actuelles, il n’y a pas grand-chose à attendre, conclut l'éditorialiste. Même si ce dimanche plusieurs manifestations citoyennes à travers le monde ont rassemblé des milliers de personnes.
Manifestations pour lutter contre le changement climatique
A New York où siège l'ONU, 300 000 personnes ont défilé en scandant « le changement climatique est bien réel », à commencer par les peuples autochtones, et les victimes de l’ouragan Sandy qui a ravagé une partie de la ville new-yorkaise, souligne le Christian Science Monitor.
Au menu des discussions entre le Mexique et les États-Unis, les mineurs migrants isolés qui arrivent par vagues entières
Ces vagues d’enfants migrants qui fuient la violence et la pauvreté génèrent un sentiment d’extrême urgence. Il faut trouver des solutions au problème du trafic de drogue qui est l’une de principales causes de cette migration, rappelle La Jornada. Les cartels et les bandes criminelles qui contrôlent ce trafic sont considérés comme les principales causes de l’émigration, et les dirigeants du Honduras et du Salvador pourraient demander une aide internationale.
Les experts savent bien que ce n’est pas dans ce genre de réunion que des solutions concrètes seront trouvées, mais les pays latino-américains pourront faire pression sur l’Assemblée générale de l’ONU pour que les enfants migrants obtiennent au moins un statut de réfugiés, souligne le journal. Ils pourront aussi exprimer leur déception face au refus du Congrès des États-Unis d'approuver la réforme de la loi sur l’immigration.
Au Mexique, une mine de cuivre a déversé des polluants très toxiques qui pourraient passer la frontière américaine
Il s’agit de la mine de cuivre Buena Vista exploitée par Grupo Mexico au nord-ouest du pays, une des plus grandes mines de cuivre au monde. Après la fuite d’un réservoir en août, c’est la rupture de quatre réservoirs remplis d’acide sulfurique et de métaux lourds qui a causé le déversement dans les rivières voisines, explique La Jornada. Des photos aériennes montrent de longues trainées jaunes.
L’ouragan Odile ou des déversements toxiques intentionnels ?
Selon les responsables de la mine, ce sont les pluies torrentielles de l’ouragan Odile qui ont provoqué ces accidents. Une enquête est en cours pour déterminer si ces fuites sont intentionnelles ou accidentelles. Le responsable de la protection civile affirme que Grupo Mexico contamine aussi les États-Unis, rapporte El Excelsior, car les polluants circulent
dans une rivière qui passe par les États-Unis. Le secrétaire d’État au Travail a prévenu que ce sera au gouvernement fédéral de décider si la mine Buenavista devra être fermée ou non, précise Milenio.
En Argentine, un procès s’ouvre ce lundi pour disparitions forcées pendant la dictature
Quatre personnes, généraux, sergents ou officiers de renseignement, seront sur le banc des accusées pour leur rôle dans le centre de détention clandestin de Monte Peloni à Olivarría au sud de Buenos Aires. Le cinquième accusé est décédé en 2012.
Olivarría a été secouée par la réapparition du petit-fils d’Estela de Carlotto, la présidente de l’association des Grands-Mères de la Place de Mai rappelle Página 12. En août dernier, son petit-fils, un bébé volé pendant la dictature, a pu être identifié, l’événement avait mis à nu « les hontes historiques et sociales de la ville », écrit le journal.
Cette ville de 110 000 habitants, « forgée entre le ciment et l’agro-industrie », où se sont mêlés répression et intérêts économiques, a une liste de 37 disparus. Parmi eux, plusieurs militants connus ont été aperçus à Monte Peloni avant d’être transférés vers d’autres centres. Lors du procès, les cas de 21 victimes seront analysés, dix seraient en condition psychologiques de pouvoir témoigner, précise Página 12. Six ont disparu pendant la dictature. Le procès devrait durer six semaines.