Après l’accord de la Chambre des représentants mercredi 17 septembre 2014, le Sénat a donc approuvé par 78 voix pour contre 22 le plan d’Obama d’armer les rebelles dits modérés, ce qui signifie aussi des fonds pour mener ces opérations de formation. Mais en fait, ces mesures sont limitées dans le temps, prévient Politico. L’autorisation qu’Obama a eue du Sénat ne court que jusqu’au 11 décembre prochain. Et malgré une large majorité de voix pour, il y avait un certain malaise dans les rangs des deux partis, souligne Politico.
Le Congrès a voté pour, mais avec des réserves et un certain malaise
Jeudi, beaucoup de sénateurs ont voté pour, afin de se débarrasser de cette question avant les mid-terms (élections de mi-mandat en novembre prochain) ou parce qu’ils pensaient qu’ils devraient s’engager de toute façon à nouveau en décembre, écrit le site Politico.
Le spectre des précédentes guerres d’Irak et d’Afghanistan est très présent. Une partie des démocrates veut absolument faire travailler leurs équipes de juristes pour réécrire la loi sur l’« autorisation de l’utilisation de la force » pour qu'elle soit plus adaptée au contexte actuel.
D’une certaine façon, le sénateur républicain Rand Paul résume la situation dans le National Journal : « Les sénateurs ne sont pas tant terrifiés par l’organisation de l’Etat islamique, mais par les électeurs américains ».
En tous cas, prévient le New York Times, après le vote du Sénat, c’est maintenant que les Etats-Unis devront affronter l’étape la plus difficile, en aidant à la reconquête des villes de Mossoul, Fallouja et d’autres zones très peuplées. Cela impliquera que les conseillers américains entraînent et coordonnent les frappes avec les forces irakiennes.
Au Chili, trois personnes suspectées d’avoir commis les attentats début septembre à Santiago ont été arrêtés
Le principal suspect avait déjà été condamné pour vol, mais il bénéficiait de liberté conditionnelle, explique El Mercurio. L’opération a été minutieusement montée afin d’éviter que les suspects ne puissent être relâchés. La police enquête sur la participation présumée de deux autres personnes, notamment dans l’attentat le plus grave du 8 septembre dans une station de métro de Santiago qui avait fait 14 blessés. La Tercera rapporte que c’est un groupe anarchiste, « la Conspiration des cellules du feu » qui a revendiqué cet attentat dans un communiqué, disant que c’étaient les lieux de la bourgeoisie et les infrastructures qui étaient visées et non les usagers et employés. La bombe aurait dû se déclencher quand il n’y avait personne, regrette l’organisation, qui n’exclut pas de faire d’autres actions.
Au Venezuela, le président Nicolas Maduro accuse des médias de terrorisme
Nicolas Maduro a accusé jeudi la chaîne CNN en espagnol, El Nuevo Herald , le Miami Herald et la chaîne colombienne NTN24 d’orchestrer une campagne terroriste contre le peuple vénézuélien, dont une des tactiques était le lancement avorté d’une attaque bactériologique et psychologique dans le pays, c’est ce que rapporte El Nuevo Herald.
L’histoire commence lorsque les médecins de l’hôpital de Maracay ont sonné l’alarme lorsqu’ils ont observé la progression galopante d’une maladie qu’ils n’ont pas encore identifiée, et qui a déjà causé la mort de huit personnes. Les médecins demandaient des moyens supplémentaires aux autorités sanitaires pour diagnostiquer la maladie. Ces cas ont été démentis par le gouverneur de l’Etat d’Aragua. Lorsque les médias en ont parlé, le président Maduro a alors qualifié la couverture de cet événement de « campagne terroriste », accusant les chaînes d’alarmisme et de provoquer une « guerre psychologique », écrit El Nuevo Herald.
Finalement, Maduro a octroyé un budget supplémentaire à l’hôpital, en disant : « Dites merci à CNN, voilà ce que tu as réussi à faire, CNN, tu as fait en sorte que nous mettions plus de moyens pour l’hôpital », conclut Ultimas Noticias
En Bolivie, les retraités qui manifestaient en bloquant plusieurs villes acceptent de suspendre leur mouvement
C’est une suspension temporaire, insistent les retraités. Les principales artères des villes de La Paz, Oruro et Santa Cruz de la Sierra étaient encore paralysées jeudi, rappelle El Diario. Les retraités demandent au gouvernement un bonus de 3 000 Bolivianos, environ 340 euros, et un treizième mois, jusqu’ici refusé. « Insoutenable pour le Trésor », a estimé le ministre de l’Economie Luis Arce.
Le mouvement a commencé le 27 août dernier. Jeudi, les manifestants ont finalement accepté de suspendre leur mouvement, le gouvernement leur a proposé une réunion de négociation le 10 octobre, deux jours avant l’élection présidentielle, précise La Razón.