A la Une: l'ouragan Odile frappe la péninsule de Basse Californie au Mexique

« Alerte maximale », s'exclame La Prensa. « Odile, un ouragan de catégorie 4, a touché terre peu avant minuit, avec des vents soufflants à plus de 200 km/h, accompagnés de pluies diluviennes et des vagues de plus de quatre mètres ». De son côté, le journal El Excelsior constate que « les hôtels de luxe ont été transformés par les autorités en abris d'urgence. Ils hébergent actuellement quelque 30 000 personnes, dont 26 000 touristes étrangers ». Pour l'instant on n'a pas encore d'informations ni sur les dégâts ni sur d'éventuelles victimes.

USA : élections de mi-mandat mal engagées pour les démocrates

Aux États-Unis, nous sommes à sept semaines d’élections décisives pour la fin du second mandat de Barack Obama. Ce sont les élections de mi-mandat, durant lesquelles l'ensemble des sièges de la Chambre des représentants et un tiers de ceux du Sénat sont remis en jeux. Et le moins que l'on puisse dire c'est que les démocrates ont dû souci à se faire, puisque non seulement la Chambre des représentants devrait rester entre les mains des républicains, mais les conservateurs ont aussi une chance de prendre le contrôle du Sénat. « Ces élections vont être dures pour les démocrates », déclare l'ancien porte-parole de la Maison Blanche, Jay Carney, dans les colonnes de Politico. Jay Carney qui dit craindre que le blocage législatif entre républicains et démocrates au Congrès ne s'aggrave encore d'avantage.

Le seul moyen pour les démocrates d'échapper au pire, c'est de mobiliser un maximum d'électeurs. Le New York Times lance ce lundi un vibrant appel en prenant position pour le Parti démocrate. « Rester à la maison le jour des élections, c'est prendre un risque immense », prévient l'éditorialiste. Si les républicains prennent le contrôle des deux chambres du Congrès, « des lois ne seront pas votées, des routes pas construites et des emplois pas créés. C'est pourquoi il est impératif que des groupes d'électeurs qui se mobilisent massivement pour l'élection présidentielle votent pour ces élections de mi-mandat. À savoir : les jeunes, les noirs, les latinos et les femmes », lance le New York Times qui conclut : « Pour construire une démocratie plus forte, il faut que voter devienne une habitude pour tout un chacun. Et cette habitude doit être prise dès cette année ».

Brésil : promesses et cadeaux à trois semaines de l’élection présidentielle

Le Brésil aussi est en pleine campagne électorale. À trois semaines du premier tour de l'élection présidentielle, chaque candidat y va de ses promesses et de ses cadeaux électoraux. À lire la Une du journal Correio Braziliense, on se croirait à la veille de Noël. Le candidat de centre droit, Aecio Neves, visiblement soucieux de séduire les jeunes issus des classes populaires, promet une bourse d’études pour 20 millions d’étudiants. L’écologiste Marina Silva ne souhaite pas être en reste. Elle dit vouloir consacrer 10 % du PIB à l’éducation. Pas de promesses en revanche du côté de Dilma Rousseff. « Je n’ai pas besoin de promettre quoi que ce soit, je gouverne et mes idées sont donc mises en oeuvre tous les jours", explique-t-elle au journal O Globo.

Venezuela : la pénurie d’implants mammaires devient danger pour santé publique

Et pour finir cette revue de presse direction le Venezuela avec cet article assez étonnant du Miami Herald intitulé : « La dernière pénurie qui frappe le Venezuela est celle des implants mammaires ». « Comparé aux pénuries qui touchent les aliments de base, certains médicaments, et les produits de première nécessité, le manque d'implants mammaires peut paraître dérisoire », concède le journal de Floride. « Mais il s'avère plus complexe que ça. Le Venezuela, connu pour ses reines de beauté, a l'un des taux les plus élevés au monde pour ce qui est des interventions de chirurgie esthétique. L'an dernier, 85 000 femmes se sont ainsi fait refaire les seins. Mais en raison du contrôle des devises, imposé par l'État, les importateurs traditionnels d'implants mammaires n'ont plus accès aux produits de qualité, notamment en provenance des États-Unis ».

Et c'est ainsi poursuit le Miami Herald que la pénurie devient un danger de santé publique : « les femmes et leurs médecins se tournent vers les implants qui leur sont accessibles, à savoir : des produits chinois à la qualité douteuse ». Des experts mettent en garde contre ces implants. Et le quotidien de conclure : « Sur la toile et les réseaux sociaux, un nouveau mouvement prend de l'ampleur. Des femmes qui en appellent à d'autres : “au lieu de mettre votre santé en péril, acceptez votre corps tel qu'il est” ».

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