« Les extrémistes peuvent être uniquement vaincus si des nations responsables et leurs peuples s'unissent pour s'opposer à eux ». La tribune du Secrétaire d'Etat américain dans The New York Times est en quelque sorte un appel à la mobilisation générale. Une mobilisation qui va bien au-delà des frappes aériennes contre les positions des jihadistes de l'Etat islamique. Bien au-delà aussi de l'acheminement d'aide humanitaire aux populations qui fuient leur avancée.
Il s'agit, explique John Kerry, de bâtir « la plus large coalition de nations possible » parce que pour « vaincre la terreur », les Etats-Unis « ont besoin de l'aide du monde ».
Afin d'articuler cette réponse internationale à la menace de l'Etat islamique, le chef de la diplomatie américaine se rendra la semaine prochaine au sommet de l'OTAN au Pays de Galles, accompagné par le secrétaire de la Défense.
Chuck Hagel et John Kerry doivent ensuite partir au Moyen-Orient afin de rallier, là aussi, des soutiens parmi les pays qui sont, selon Washington, « le plus directement menacés » par les jihadistes. Mais avant d'entamer cette tournée, John Kerry se veut avant tout déterminé : « le monde peut affronter ce fléau, et au bout du compte le vaincre ».