Les pourparlers en suspens à cause du processus électoral vont pouvoir reprendre pour tenter de mettre fin à un conflit qui dure depuis 50 ans. Artisan du dialogue avec les Farc, Juan Manuel Santos avait fait de la poursuite des négociations un argument de campagne. Il a vu sa stratégie validée par sa réélection en juin.
Le président a réaffirmé son engagement devant les Colombiens : « Tous les colombiens veulent la paix, une paix juste, une paix avec la vérité et la réconciliation et je peux leur assurer que nous allons travailler pour que cesse le conflit et pour consolider la paix sur tout le territoire. Quand nous aurons tourné définitivement la page de la guerre, nous entamerons la page blanche de l’avenir, un avenir brillant et heureux .
L’objectif est de conclure le processus de paix avant le mois d’octobre puis d’organiser un référendum. Cette dernière mesure fait partie des exigences des guérilleros qui exigent une assemblée constituante pour refonder les institutions du pays. Il faudra aussi régler le sort de 8000 combattants des FARC. Au Congrès, Juan Manuel Santos peut compter sur le soutien des députés de gauche et du centre.