« Il existe un seul pays développé dans le monde qui n'offre pas de congé maternité : c'est nous », a lancé le président américain hier lors d'un « sommet pour les familles qui travaillent » à Washington. Barack Obama ne veut pas seulement permettre aux parents de s'occuper pendant les premières semaines de leurs nouveau-nés, il souhaite aussi protéger davantage les femmes enceintes, victimes de discriminations sur leur lieu de travail, et instaurer une plus grande flexibilité pour les parents salariés, ainsi que baisser les coûts pour les structures d'accueil de la petite enfance, rapporte le Los Angeles Times.
Pendant son discours, Barack Obama était apparemment très inspiré. Le Washington Post souligne que le président américain a puisé dans son expérience personnelle : « Barack Obama a été élevé par sa mère et sa grand-mère, deux femmes actives qui ont travaillé toute leur vie », raconte le journal. Une chose semble claire : Barack Obama est en pré-campagne. Les élections de mi-mandat se tiennent en novembre prochain, et les femmes représentent une part importante des électeurs du Parti démocrate.
Bolivie : la superficie des plantations de coca a baissé de 9% entre 2012 et 2013
La superficie des plantations de coca a baissé de 9% entre 2012 et 2013 en Bolivie. Un rapport des Nations unies confirme cette baisse spectaculaire. Il s'agit de la plus importante diminution de cultures de coca depuis 2002, estime l'ONU. Le gouvernement bolivien avait pourtant expulsé l'Agence américaine anti-drogue, la DEA, au motif qu'elle s'immisçait dans la vie politique du pays. Depuis, les autorités boliviennes réalisent des opérations antidrogues avec leurs propres ressources. Un succès que le président bolivien, Evo Morales, n'a pas hésité à commenter ce lundi à La Paz. « C’est le fruit d’un effort collectif. Sans l’ambassade des Etats-Unis, sans la DEA et leurs agréments qui sont une forme de chantage, nous nous en sortons mieux. Nous réglerons ce problème grâce à la conscience du peuple et aux capacités de notre police et de nos forces armées », a déclaré le chef d’Etat.
De son côté, la presse bolivienne ne se montre guère enthousiaste. Il faut dire que les principaux journaux boliviens sont clairement opposés au gouvernement de gauche d'Evo Morales. Le quotidien La Prensa titre par exemple : « Plus de 17 tonnes de feuilles de coca échappent toujours à tout contrôle ». Ces 17 tonnes représentent tout de même 47% de la production bolivienne. Selon le journal Los Tiempos, cette production est donc déviée par les cartels qui transforment la feuille de coca en cocaïne. « Les autorités, y compris le président Morales, ont été forcées de reconnaître qu'il reste encore beaucoup à faire dans la lutte contre le narcotrafic », conclut Los Tiempos.
Coupe du monde : victoire du Brésil sur le Cameroun
Le Brésil a obtenu hier son billet pour les huitièmes de finale. Ce sera samedi prochain, et la Seleçao rencontrera le Chili. « L’heure de vérité est arrivée », titre le quotidien chilien La Segunda. « La Roja » pourrait bien compliquer la vie à l’équipe brésilienne. C'est un ancien joueur brésilien qui le dit, Roberto Rivelino, interviewé par La Segunda. Pour la Folha de Sao Paula, la performance des Brésiliens hier contre le Cameroun était surtout « l'œuvre d’une seule personne », à savoir l’attaquant Neymar qui a livré un véritable « spectacle » au stade national de Brasilia.
Mais la Coupe du monde, ce n’est pas que du foot, c’est aussi la drague, estime la Folha de Sao Paulo, c’est aussi la drague ! Et ils sont nombreux, les touristes, à tomber sous le charme des Brésiliennes (et vice versa !). Du coup, les hommes brésiliens ont adopté une nouvelle tactique pour séduire les filles : ils se font passer pour des étrangers. « On se met à parler en anglais avec elle et ça marche à 90% », raconte par exemple Daniel, 29 ans. Son ami Reno acquiesce : « Les femmes sont attirées par l’inconnu, l’idée de sortir avec quelqu’un qu’elles ne reverront plus jamais ». Joaquim, lui, n’est pas d’accord avec ce jeu : « C’est ridicule, dit-il. Où est le patriotisme dans tout cela ? On est quand même au Brésil ! » En tout cas, pour Camila, 27 ans, pas question de s’amuser avec un gringo : « Moi, je préfère les Brésiliens, ils vous tiennent mieux dans les bras ».