A la Une: la poursuite de la grève des employés du métro de Sao Paulo

 

C'est en Une d'une bonne partie de la presse brésilienne. « Les employés du métro vont à l'encontre de la justice et maintiennent la grève », titre ce lundi matin La Folha de Sao Paulo. Hier, selon le quotidien, les prudhommes brésiliens ont déclaré cette grève « illégale », menaçant les employés de licenciement et d'amendes. Lundi en fin de matinée, le site du quotidien O Globo nous apprenait que l’Etat avait mis ses menaces à exécutions soixante employés ont été licenciés. Le syndicat du métro annonce qu'il va tenter de faire annuler cette décision.

Hier, la justice brésilienne a condamné ce syndicat à une amende de 227 000 dollars par jour de grève en plus d'une amende de 180 000 dollars pour les quatre jours de grève précédents cette décision de justice.
D'après le journal, la justice avait dans un premier temps autorisé cette grève, si les employés s'engageaient à travailler à 100% durant les heures de pointe.
Mais depuis quatre jours, le service du métro de la capitale économique est constamment perturbé.
Du coup, la justice a changé son fusil d'épaule et déclaré ce mouvement illégal.
Malgré cette décision, les travailleurs ont décidé de poursuivre leur mouvement. Hier, selon le quotidien de Sao Paulo, les responsables du principal syndicat se sont réunis après l'annonce de la justice et ont décidé de poursuivre la grève, alors que la Coupe du monde débute dans trois jours et que la cérémonie d'ouverture et le match inaugural sont programmés à Sao Paulo.

Des manifestations sont prévues dans les jours qui viennent avec d'autres organisations comme le MTST, le Mouvement des travailleurs sans toit, ainsi que d'autres organisations sociales.
Le quotidien fait par ailleurs un point sur les négociations. Les employés du métro, qui ont revu leur demande à la baisse, ont refusé la dernière offre de hausse de salaire de 8,7% proposée par le gouvernement de l'Etat de Sao Paulo. Ils réclament désormais 12,2% d'augmentation, contre 16,5% initialement.

Dimanche soir, le gouverneur de l'Etat, Geraldo Alckmin, s'est dit confiant pour qu'une solution soit trouvée aujourd'hui lundi, selonLa Folha de Sao Paulo. Mais en cas d'échec, il menacerait de quitter son poste.
La situation devient de plus en plus tendue, alors qu'il reste désormais moins de trois jours aux autorités pour trouver une issue à cette crise avant le début de la compétition la plus suivie au monde.

Dans la capitale mondiale du divertissement, Las Vegas, un couple a semé la terreur dans l'est de la ville

Cinq personnes dont deux policiers ont été tuées, selon le shérif de la police de Las Vegas, dans des propos rapportés par le quotidien local, le Las Vegas Sun.
La scène s'est déroulée en deux temps dans la matinée. Le couple a tout d'abord visé deux policiers qui déjeunaient dans une pizzeria. Selon un témoin, l'un des deux assaillants aurait crié « C'est le début d'une révolution ! », avant d'ouvrir le feu.
L'un des policiers a tenté de riposter, mais il n'est pas parvenu à atteindre le couple qui a ensuite récupéré armes et munitions de ses victimes avant de partir en courant dans un centre commercial.
Une fois dans le magasin, ils auraient à nouveau ouvert le feu. Une cliente serait morte selon la police. Ensuite, selon Le Las Vegas Sun, le couple a échangé des tirs avec les forces de l'ordre avant que la femme ne vise son compagnon et le tue, puis retourne son arme et se suicide.

D'après le shérif de Las Vegas, on ne connaît pas les raisons qui ont poussé ce couple à agir ainsi. Mais ce matin, la presse remet sur la table le fameux débat sur les armes à feu, comme après chaque tuerie. Un débat qui semble stérile puisqu’à l'heure actuelle, il est toujours aussi facile d'acheter une arme aux Etats-Unis.

Un point sur la situation au Venezuela de l'opposant Leopoldo Lopez, qui attend désormais l'ouverture de son procès en prison

Dimanche, José Miguel Insulza, le secrétaire général de l'OEA, l'Organisation des Etats d'Amérique, s'est déclaré incompétent pour intervenir dans le dossier du chef de Voluntad Popular, Leopoldo Lopez. Ce dernier risque dix ans de prison pour « incitation à la violence » pendant les manifestations contre le gouvernement de Nicolas Maduro durant le mois de février.
José Miguel Insulza explique dans les pages d'El Nacional que l'OEA ne pourra être sollicitée que lorsque tous les recours possibles auront échoué au niveau national.
Pour l'instant, explique-t-il, il faut attendre la fin du procès et des éventuels appels avant d'envisager une intervention de l'OEA.

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