Au Mexique, l'un des fondateurs du cartel des Zetas, Galindo Mellado Cruz, a été abattu vendredi dernier dans la localité de Reynosa, dans l'État de Tamaulipas (à la frontière avec les États-Unis), selon La Jornada.
Surnommé « El Mellado » ou encore « Z-9 », Galindo Mellado Cruz était un ancien soldat mexicain qui avait déserté l'armée pour former avec d'autres militaires ce fameux Cartel des Zetas, le plus actif et le plus violent durant plus d'une dizaine d'années au Mexique, au début des années 2000.
C'est au cours d'un affrontement avec l'armée qu'il a trouvé la mort, avec trois autres membres du cartel. Un militaire a également perdu la vie durant cette fusillade. « C'est un coup dur pour ce cartel » estime le quotidien mexicain puisque « les Zetas sont actuellement en guerre avec le Cartel du Golfe », une guerre territoriale qui a justement pour but d'occuper cet État de Tamaulipas.
La nouvelle de la mort de ce fondateur des Zetas a entrainé une forte mobilisation dimanche dans cet État. Plusieurs milliers de personnes sont descendues dans les rues de différentes villes de Tamaulipas. 2 000 personnes par exemple à Tampico selon El Universal, qui décrit une foule toute vêtue de blanc défilant avec des pancartes et réclamant « la paix ». Dans cette ville d'un peu plus de 300 000 habitants, un gros dispositif de sécurité avait été mis en place pour permettre aux habitants de manifester sans craindre de représailles. Car, comme le précise El Universal, cette région fait l'objet d'une escalade de la violence depuis plus d'un mois. D'ailleurs, pendant cette manifestation, un groupe d'hommes armés en a profité pour mettre le feu à un garage de voiture d'occasion.
Des habitants de la région, qui ont créé l'organisation « Tamaulipas pour la paix » demandent au président Enrique Peña Nieto d'attacher plus d'importance à cette région qui ne semble pas prioritaire en matière de sécurité. Ils réclament également des moyens supplémentaires pour endiguer la violence.
Au Venezuela, les 240 personnes et plus arrêtées la semaine dernière lors du démantèlement de quatre campements étudiants à Caracas auraient été libérées.
C'est ce qu'on apprend dans les pages du journal mexicain La Jornada. La quasi-totalité de ces jeunes aurait été libérée selon la justice vénézuélienne. Mais huit des manifestants arrêtés jeudi dernier ont tout de même été transférés dans une prison du centre de la capitale. Ils sont accusés de « détention d'armes sans permis, d'incitation à la désobéissance et de dégâts sur la voie publique et sur des biens privés ».
Aux États-Unis : le Washington Post pose la question d'une éventuelle candidature de Jeb Bush pour la présidentielle de 2016
Il faut dire qu'une frange du parti républicain souhaite voir le petit frère de George Bush se présenter aux primaires. Mais le Washington Post estime qu'il y a un facteur qui pourrait dissuader l'ancien gouverneur de Floride à y postuler. Et ce facteur n'est autre que sa femme : Columba.
Une Américaine née au Mexique et qui ne serait pas très heureuse à l’idée d’endosser le costume de « first lady ». Bien qu'elle ait toujours soutenu son mari dans sa carrière politique, la course à la Maison Blanche, « c'est une autre dimension à laquelle elle ne serait pas prête », selon certains proches de la famille qui s'expriment dans les colonnes du journal. Et si Columba ne donne pas le feu vert à son mari, Jeb Bush ne se présentera pas aux primaires, toujours selon ces proches.
À un mois du début de la Coupe du monde, le gouvernement brésilien craint visiblement un chaos dans les airs dû à l’augmentation du trafic aérien.
Tout retard de vol sera durement puni, a prévenu l’agence nationale de l’aviation civile brésilienne. D’après la Folha de Sao Paulo, les compagnies aériennes pourraient être sanctionnées par des amendes allant jusqu’à 30 000 euros.
Et si c’est le pilote qui est responsable du retard d’un vol, il pourrait même perdre sa licence, explique le directeur de l’agence nationale de l’aviation civile, Marcelo Guaranys, dans les pages du quotidien. Ceci dit, pour l’instant ce sont plutôt les travaux d’infrastructures qui accusent un retard. Dimanche, la Folha de Sao Paulo a révélé que l’aéroport de Campinas, près de Sao Paulo, ne sera finalement pas prêt pour accueillir des passagers pour la Coupe du Monde.