Des manifestations qui font suite à une opération de démantèlement de quatre campements d’étudiants dans divers quartiers de Caracas, selon El Nacional.
D'après le ministre de l'Intérieur vénézuélien, 243 personnes ont été arrêtées durant cette opération d'envergure qui s’est déroulée vers 3h30 du matin et qui a permis aux forces de l'ordre de récupérer de « la drogue, des armes et des explosifs », selon un communiqué officiel.
Ces arrestations ont été dénoncées par de nombreuses ONG, à l'image de Human rights foundation, dont l'un des membres Garry Kasparov, l'ancien champion d'échec, n'hésite pas à parler de dictature, de loi du silence et de violation de tous les droits internationaux dans les pages d'El Universal.
D'ailleurs l'un des membres de cette ONG, l'avocat défenseur des droits de l'homme Rodrigo Diamanti a été arrêté hier à l'aéroport de Caracas. Pour Garry Kasparov, « la pénombre de la dictature est en train de tomber rapidement sur le Venezuela ».
Après le démantèlement des campements, des manifestations ont été enregistrées dans la capitale. Les étudiants sont très rapidement sortis dans les rues et ont rejoint les lieux où ont été démantelés ces campements.
Ces manifestations spontanées au départ ont occasionné des blocages d'axes routiers et se sont transformées dans la journée en « répression et affrontements » entre les étudiants et les autorités, selon El Nacional. « Des barricades ont à nouveau été érigées ». Ensuite, « la pluie et la violence ont totalement bloqué la ville » écrit le quotidien.
Un policier a été tué. Selon les témoignages rapportés par le quotidien en ligne Tal Cual, il a été victime d'un tireur embusqué dans un immeuble. Un autre policier a également été blessé par balle alors que dans les rangs des manifestants, cinq personnes auraient été blessées selon un bilan officiel.
Enfin, concernant les 243 arrestations enregistrées durant l'opération de la Garde nationale bolivarienne, douze personnes auraient déjà été relâchées selon Ultimas Noticias, qui reprend les propos de Gabriela Ramirez, la Défenseure du peuple vénézuélienne.
Des dizaines de milliers d’étudiants chiliens ont défilé dans les rues de Santiago pour manifester en faveur d'une réforme de l'éducation
Ces étudiants souhaitaient rappeler à la présidente socialiste Michelle Bachelet, investie il y a tout juste deux mois, une de ses principales promesses de campagne : une éducation gratuite et de qualité pour tous.
Des incidents ont été enregistrés durant cette marche qualifiée tout de même de « pacifique et ordonnée » par le Général Ricardo Solar, membres de « carabineros » (c'est-à-dire l'équivalent de la gendarmerie française) qui s'exprime dans les pages de La Tercera.
Cent une personnes ont été arrêtées tout de même et vingt « carabineros » blessés. Selon La Tercera, ces manifestations ont occasionné de nombreux dégâts sur la voie publique et un bus aurait également été incendié.
D'après le quotidien El Mercurio, certains étudiants ont décidé ensuite d'occuper la faculté de droit de l'Université du Chili pour 24 heures, après quoi ils ont promis de libérer les lieux.
Les dirigeants de ce mouvement étudiant estiment que cette marche a été « positive », bien qu'ils dénoncent l'intervention des forces de l'ordre. Dans les pages d'El Mercurio, ils appellent le gouvernement à poursuivre le dialogue et mettre rapidement en place les réformes promises.
Aux États-Unis : la justice de l’État de l’Oklahoma a décidé de suspendre les exécutions pendant 6 mois.
Rappelez-vous la semaine dernière. L'exécution de Clayton Lockett avait tourné au cauchemar. Ce condamné à mort avait succombé au terme d'une agonie de plus de quarante minutes suite à l'utilisation de nouveaux produits qui n'avaient encore jamais été testés comme le rappelle le Washington Post.
Et bien hier, la cour pénale d'appel de l'Oklahoma a annoncé que la prochaine exécution se tiendrait dans six mois, le 13 novembre, afin qu'une enquête indépendante soit réalisée auparavant.
La gouverneure républicaine de cet État, qui avait défendu la légalité de l'exécution de Clayton Lockett et qui ne souhaitait pas une suspension indéfinie, a tout de même reconnu que le processus avait pris du temps. Tout comme Barack Obama, Mary Fallin appelle désormais à une révision des procédures afin d'éviter qu'une telle situation ne se reproduise.