Avec notre correspondant à Washington, Jean-Louis Pourtet
Si la Syrie, l’Iran, al-Qaïda et le Hezbollah se font épingler par le département d’Etat, plus surprenant est de voir figurer Israël sur la liste des « méchants » de ce monde. L’Etat hébreu n’est pas accusé de terrorisme à proprement parler, mais se voit reprocher une vague croissante de vandalisme anti-palestinien, connu sous le nom du « prix à payer » et dont les responsables ne feraient pas l’objet de poursuites par la justice.
399 actes de vandalisme
Selon le rapport, « ces attaques contre des habitants, des biens ou des lieux de culte palestiniens en Cisjordanie » sont essentiellement l’œuvre de colons extrémistes israéliens. Citant le Bureau du coordinateur des affaires humanitaires de l’ONU, le département d’Etat fait état de 399 actes de vandalisme au cours desquels des Palestiniens ont été blessés et leurs biens endommagés. Cinq mosquées et trois églises ont été vandalisées à Jérusalem et en Cisjordanie.
Phénomène grandissant
Ce phénomène tend maintenant à s’étendre en Israël même et visent ceux que les colons extrémistes considèrent comme étant hostiles aux implantations juives dans les territoires occupés. Le rapport reconnaît tout de même que la police israélienne a mis en place des unités spéciales pour enquêter sur ces attaques et que le gouvernement considère maintenant les auteurs de ces violences comme des « associations illégales ».