A la Une : au Mexique, un hommage national à Gabriel Garcia Marquez

Un hommage qui sera rendu au palais des Beaux-Arts de la capitale mexicaine pour cet écrivain considéré par beaucoup comme un monument de la littérature sud-américaine, décédé jeudi dernier dans sa résidence de Mexico à l'âge de 87 ans.

Bien entendu, les préparatifs et le déroulement des cérémonies sont en Une de toute la presse nationale mexicaine et également colombienne. Car son pays natal va également lui rendre hommage.
Selon La Jornada, les cendres de « Gabo », le surnom de Gabriel Garcia Marquez en Amérique du Sud, seront transportées de sa maison au palais des Beaux-Arts entre 15h30 et 16h, heure locale, où deux immenses portraits de l'écrivain ont été affichés à l'entrée.
Et c'est à 16h que les portes de ce haut lieu de la culture seront ouvertes à tous ceux qui souhaitent rendre un dernier hommage à l'auteur, entre autres, de Cent ans de solitude. Les portes de palais des Beaux-Arts seront refermées à 19h. Quant à la destination finale des cendres du Prix Nobel de littérature, la décision revient à la famille de « Gabo », nous apprend le quotidien.
Selon La Jornada, qui publie un message du président colombien Juan Manuel Santos provenant de son compte Twitter, ce dernier ira aujourd'hui au Mexique rendre hommage au « plus grand Colombien de tous les temps ».
Ensuite, pour ce qui est des cérémonies qui se tiendront en Colombie, ils seront multiples et vont certainement s'étaler sur plusieurs mois, avec des lectures, et beaucoup d'autres rendez-vous, selon le quotidien El Espectador.
Et puis, toujours selon ce quotidien colombien, l'éditeur de « Gabo », l'Espagnol Cristobal Pera, aurait entre ses mains le dernier manuscrit de l'écrivain. Selon Cristobal Pera, Gabriel Garcia Marquez était toujours en train de corriger le texte. Son titre : Nos vemos en agosto (« On se voit en août »). Mais pour l'instant, on ne sait pas encore si ce roman sera publié. C'est la famille qui décidera, précise l'éditeur dans les pages d'El Espectador.

A Boston, aux Etats-Unis, aujourd’hui se tient la 118e édition du marathon, un an après le double attentat qui avait coûté la vie à 3 personnes et blessés 264 spectateurs

Des mesures draconiennes de sécurité ont été déployées pour cette édition du marathon de Boston, nous apprend ce matin le Washington Post.
3 500 policiers ont été mobilisés, c'est-à-dire le double par rapport à l'année dernière.
En plus, 600 membres de la Garde nationale et 3 500 agents privés, payés par les organisateurs, seront présents pour encadrer et sécuriser le parcours qui devrait être emprunté par plus de 35 000 coureurs.
Les bombes qui avaient explosé l'année dernière étaient dans des sacs à dos, du coup les organisateurs ont interdit tout sac à l'exception de sacs transparents pour les vêtements de rechange des coureurs.

L’histoire incroyable d'un adolescent qui a survécu dans le train d'atterrissage d'un avion lors d'un vol entre la Californie et Hawaï

Alors, avant même de donner les détails de cette histoire incroyable, il faut préciser qu'il s'agit là d'un miracle, car habituellement les personnes qui tentent ce type d'aventure ne survivent pas.
D'ailleurs, c'est également le message des autorités locales. Des déclarations reprises par le quotidien local Star Advertiser: « Il a de la chance d'avoir survécu » et d'avoir « résisté à des températures extrêmement froides et au manque d'oxygène », le tout à « 38 000 pieds d'altitude », c'est-à-dire à plus de 11 000 mètres d'altitude, a déclaré Tom Simon, le porte-parole de l'antenne locale du FBI.
Ce garçon de 16 ans est parvenu à s'introduire dans le train d'atterrissage du vol d'Hawaiien Airlines au départ de San José et à destination de Maui. Une décision prise suite à une dispute familiale, selon le quotidien hawaïen. A son arrivée à l'aéroport de Maui, après plus de cinq heures de vol, il est descendu là encore par le train d'atterrissage et a ensuite déambulé sur le tarmac.
C'est à ce moment-là que les membres de l’équipage et les autorités de l’aéroport l'ont remarqué. Ensuite, il a bien entendu été examiné par des médecins qui n’ont absolument rien diagnostiqué.
Une histoire incroyable, à ne reproduire sous aucun prétexte et qui, comme le souligne le quotidien, remet sérieusement en question les mesures de sécurité dans les aéroports américains.

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