Attentats de Boston, un an après

Le 15 avril 2013, deux bombes artisanales faisaient trois morts et 264 blessés près de la ligne d’arrivée du marathon de Boston. Cet acte terroriste perpétré par deux jeunes Américains d’origine tchétchène, Djokhar et Tamerlan Tsarnaev, a bouleversé les États-Unis, qui n’avaient pas connu d’acte terroriste sur leur sol depuis le 11 septembre 2001.

Avec notre correspondante à Washington, Anne-Marie Capomaccio

Plusieurs commissions d’enquête ont travaillé sur les attentats de Boston. Leur but était de déterminer le degré de responsabilité des frères Tsarnaev et de répondre à la question qui revient après chaque catastrophe : ces attentats auraient-ils pu être évités ?

Concernant le second point, une enquête interne a exonéré le FBI. L’agence ne disposait pas des éléments nécessaires pour arrêter Tamerlan Tsarnaev, a-t-elle conclu. Les services de renseignements russes auraient livré des informations indiquant que l’homme préparait d’éventuels attentats, mais après les explosions. Le FBI savait que Tamerlan versait dans l’islam radical, mais cela ne suffisait pas à l’incarcérer.

Quant au degré de responsabilité, il sera difficile de connaitre la vérité. Tamerlan décédé, le cadet Djokhar a plaidé non coupable. Les avocats de la défense jouent sur sa jeunesse – 19 ans au moment des faits – pour tenter de lui éviter la peine de mort. Il était, disent-ils, sous l’emprise de son frère aîné. Ce n’est qu’un exécutant, il n’a aucune information à livrer.

Un an après, la ville est prête pour un marathon sous haute surveillance qui se courra lundi. Certaines des victimes ont décidé de participer à la compétition.

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