Adoptée en 2010 après le déclenchement de la crise financière mondiale, la réforme du FMI a pour but de doubler les fonds alloués à cette institution financière pour aider les pays qui rencontrent des difficultés. La réforme entérinait également la montée en puissance des pays émergents en donnant davantage de poids dans les organes de décisions aux BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud).
Mais depuis cette date, le Congrès américain traine les pieds : les républicains jugent la réforme du financement trop couteuse pour les Etats-Unis et, sans leur accord, tout changement reste bloqué.
Une réforme sans les Etats-Unis ?
L'impatience est manifeste chez les ministres des Finances des pays émergents tels le Brésil ou la Russie qui pensent déjà à une formule qui permettrait d'appliquer la réforme tout en laissant les Etats-Unis de côté. A la fin de l'année, l’administration Obama aura passé l'obstacle des élections de mi-mandat prévues en novembre et le secrétaire américain au Trésor Jack Lew a assuré que tout serait mis en œuvre pour faire enfin adopter cette réforme par un Congrès renouvelé.