La première des mesures exigées, c'est la hausse du prix du gaz. Depuis longtemps l'Ukraine pratique d'importantes subventions sur le prix du gaz. « Il n'est plus possible de financer de nouvelles pertes », a martelé le chef de la mission du FMI en visite en Ukraine. Très impopulaire, cette réforme est déjà en marche. A partir du 1er mai, les ménages ukrainiens verront leur facture gonfler de 50%.
Retraites, salaire minimum et traitements des fonctionnaires gelés
Mais il y a aussi d'autres mesures attendues en échange de l'aide internationale. L'Ukraine devra s'attaquer notamment aux retraites et aux salaires des fonctionnaires. Il s'agit de geler les augmentations futures, mais aussi d'instaurer des programmes sociaux pour venir en aide à 30% de la population qui en a le plus besoin.
Stabiliser la monnaie nationale
Par ailleurs, une véritable politique monétaire, et notamment l'assouplissement du taux de change, devrait venir stabiliser la monnaie nationale, qui subit ces dernières semaines une véritable dégringolade. L'assistance du FMI ne sera approuvée que si l'Ukraine s'engage fermement sur la voie des réformes. L'aide européenne, quant à elle, arrivera une fois celle du FMI confirmée. L'Union européenne et les Etats-Unis se retrouveront d'ailleurs mercredi prochain à Bruxelles pour discuter des moyens d'aider l'Ukraine à solder sa dette gazière et assurer à ce pays une sécurité pour ses approvisionnements.