Une secousse importante de 8,2 sur l’échelle de Richter. Mercredi soir, une première forte réplique s’est fait ressentir. 7,6 sur l’échelle de Richter, ce qui est énorme tout de même. Et cette réplique a touché encore une fois le nord du pays, nous apprend ce matin El Mercurio, c'est-à-dire juste à côté de la frontière péruvienne. Les villes d’Arica et d’Iquique sont les plus concernées, ainsi qu’Alto Hospicio.
La présidente Michelle Bachelet était sur place puisqu’hier elle avait pris la décision de se rendre dans les communes touchées. Pour La Tercera, cela a été l’occasion pour la présidente chilienne de tester les mesures préventives d’évacuation en cas d’alerte au tsunami. Car il y a bien eu encore une alerte au tsunami sur l’ensemble de la côte, c'est-à-dire sur près de 5 300 kilomètres.
Michelle Bachelet, qui était alors dans un hôtel d’Arica, a été évacuée, détaille le quotidien. Et lors de sa première apparition publique après cette nouvelle secousse, elle s’est dite très satisfaite de la réponse des habitants à cet ordre d’évacuation. « Les gens sont très préparés, ils marchent en tenant des sacs plastiques [avec des affaires], ils attendent tranquillement. C’est une bonne chose, la bonne réponse à l’appel des autorités à évacuer ». Et à la question sur la manière dont elle avait vécu son évacuation, sa réponse était simple : « Comme tout citoyen ».
Aucune victime pour le moment n’a été recensée après cette forte réplique, et a priori il n’y a eu que peu de dégâts matériels. Mais il faut préciser qu'il y a eu plus de dix-huit répliques ces dernières vingt-quatre heures. Et ce n'est pas prêt de s'arrêter. En 2010 par exemple, après le tremblement de terre de 8,8 sur l'échelle de Richter, plus de 172 répliques avaient été répertoriées sur une période d’un peu plus de trois semaines.
La Conférence épiscopale vénézuélienne appelle une nouvelle fois au dialogue et dénonce la répression de la part des autorités dans la crise qui secoue le pays
Cette crise, qui dure depuis maintenant près de deux mois, mobilise l’Eglise. L’épiscopat vénézuélien a réitéré hier sa proposition de médiation entre les différentes parties. En fait, ce serait le Saint-Siège qui ferait office de médiateur, nous détaille El Nacional.
Le quotidien revient sur les déclarations hier de Monseigneur Diego Padron. Ce dernier estime que la crise qu’affronte actuellement le pays est « très grave ». Cette crise est selon lui « une conséquence de la volonté du gouvernement d’imposer le Plan Patria [le dernier plan d’Hugo Chavez], un plan qui a des traits de totalitarisme », selon Mgr Diego Padron.
L’épiscopat dénonce aussi la répression des autorités et également la violence des manifestants. Mais si l’épiscopat vénézuélien parle de la violence des manifestants, cette dernière n’est, selon lui, qu’une conséquence de la répression brutale exercée par les autorités à l’encontre d’un mouvement pacifique. C’est ce que l’on peut lire dans le quotidien 2001.
Aux Etats-Unis : une nouvelle tuerie s’est produite dans la tristement célèbre base militaire de Fort Hood, au Texas
Tristement célèbre, car c’était déjà à Fort Hood, en novembre 2009, qu’un psychologue de l’armée américaine avait tué treize personnes et en avait blessé trente et une autres. Il a d’ailleurs été condamné l’été dernier à la peine de mort.
Cette fois, ce sont quatre personnes qui ont perdu la vie, dont l’auteur de la tuerie, selon le Dallas News. C’est un soldat, traité pour dépression et qui était en train d’être diagnostiqué de trouble de stress post-traumatique, qui serait en cause. Il s’appellerait Ivan Lopez, selon Michael McCaul, un membre républicain du congrès cité par le Dallas News. En plus des trois personnes tuées (et de l’auteur de la tuerie), douze autres ont été blessées, dont certaines sont dans un état jugé grave, selon le quotidien texan.
Au Brésil, le procès du massacre dans la prison de Carandiru touche à sa fin
En 1992, cent onze détenus avaient été tués dans la plus grande prison du pays à l’époque, située à Sao Paulo.
Hier, le jury a prononcé les dernières condamnations : quinze policiers militaires écopent de quarante-huit ans de prison ferme, selon le qutotidien Folha de Sao Paulo.
C’est la fin d’un procès marathon qui a duré plus d’un an et qui s’est déroulé en quatre volets. Des volets correspondant aux meurtres répertoriés à chaque étage de la prison.
Au total, soixante-treize policiers militaires ont été condamnés, certains à plus de cinq cents ans de prison.
Le procureur général, cité par Folha de Sao Paulo, a justifié ces très lourdes peines en expliquant que ces policiers ont volontairement ciblé le cœur et la tête des prisonniers, ce qu’il a jugé être « excessif ».