Réplique sismique dans un Chili qui s'est organisé

Une réplique de magnitude 7,8 a secoué dans la nuit du mercredi 2 au jeudi 3 avril le nord du Chili, 24 heures après un premier tremblement de terre de magnitude 8,2, déclenchant brièvement une nouvelle alerte au tsunami dans la zone.

Avec notre correspondante à Santiago du Chili, Laurie Fachaux

Alors que les répliques se multiplient depuis hier, mercredi 2 avril, le gouvernement chilien opte pour le principe de précaution. Les autorités ont procédé à de nouvelles évacuations sur toutes les côtes chiliennes. La présidente Michelle Bachelet elle-même a dû être temporairement mise à l’abri sur les hauteurs.

L’état d’urgence est donc maintenu dans le nord du Chili, et lors des deux comités d’urgence qu’elle a présidés hier, Michelle Bachelet s’est félicitée de la rapidité de l’action de son gouvernement quatre ans après un séisme qui avait fait plus de 500 morts : « Aujourd’hui nous avons probablement mieux réagi, mais je ne suis pas experte en sismologie. Je ne veux donc pas émettre ce genre d’évaluation. L’important c’est que les citoyens, et les habitants de Iquique en particulier, aient vraiment réagi de manière exemplaire. »

Retour de l'eau et de l'électricité

D’après le ministère chilien de l’Intérieur, l’eau potable et l’électricité sont revenues dans huit foyers sur dix. Mais hier encore, une bouteille d’eau valait six euros dans les zones sinistrées, soit huit fois son prix habituel.

Huit routes principales sont encore coupées, 2 000 maisons endommagées et 300 pêcheurs sont affectés par le séisme. Quant aux écoles, elles restent fermées ce jeudi.

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