« Nous essayons de trouver le moyen d'obtenir que le gouvernement de Maduro cesse sa campagne de terreur contre son propre peuple. » Avec cette déclaration, John Kerry est monté d'un cran dans sa critique du gouvernement vénézuélien. D'autant que le secrétaire d'Etat a appelé ses voisins à l'action : « les alliés du Venezuela devraient demander des comptes pour la manière dont les manifestations sont réprimées », a-t-il déclaré.
Le chef de la diplomatie américaine n'est pas le seul à durcir le ton. Un projet de loi a été présenté jeudi devant le Sénat américain, qui prévoit des sanctions économiques contre les responsables vénézuéliens impliqués dans les violences. Le texte propose aussi d'offrir une aide de quinze millions de dollars aux organisations de défense des droits de l'homme et aux médias de l'opposition.
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« Le moment est venu de se tenir auprès du peuple vénézuélien et d'augmenter la pression sur le régime de Maduro », a déclaré Marco Rubio, sénateur républicain et potentiel candidat du parti à la prochaine présidentielle américaine. Loin d'inquiéter Caracas, ces déclarations seront sans doute exploitées par le président vénézuélien qui depuis le début des troubles, ne cesse de dénoncer un complot des Etats-Unis à l'encontre de son pays.