Venezuela: à la violence quotidienne «s’ajoute une violence d’Etat»

Cela fait maintenant plus d'un mois que les manifestations se succèdent au Venezuela, avec un bilan de 21 morts et plus de 300 blessés. Hier, mercredi 12 mars, deux cortèges se sont élancés : d’un côté, les étudiants et opposants, qui réclament de véritables réformes et la fin des violences, et de l’autre, des manifestants pro-gouvernement qui ont répondu à l’appel du président Nicolas Maduro à « marcher pour la paix », en ce « jour du drapeau ». Pour Roberto Briceño Leon, directeur de l’Observatoire vénézuélien de la violence, ce lourd bilan est dû à une combinaison de facteurs, et le gouvernement en porte une large responsabilité.

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