Avec notre correspondant à Rio de Janeiro, François Cardona
Plus de trois mois avant le coup d’envoi du Mondial de football, la Fédération internationale (FIFA) accroit la pression sur les joueurs. Tous seront contrôlés « où qu’ils soient dans le monde », a tenu à préciser Jiri Dvorak, le directeur médical de la FIFA.
Ces échantillons, une fois analysés, permettront de constituer un « passeport biologique » de chaque joueur. Ils seront ensuite comparés aux prélèvements effectués pendant la Coupe du monde.
La FIFA avait déjà testé ce système durant la Coupe des confédérations, en juin dernier, au Brésil. Mais c’est la première fois que ce suivi antidopage, en amont de la compétition, est mis en place pour une Coupe du monde.
L’objectif, bien sûr, c’est d’augmenter les chances de repérer les tricheurs. Pourtant, durant la compétition, les contrôles antidopage ne seront pas simples. Car pour la première fois, la FIFA ne disposera pas de laboratoire d’analyse dans le pays hôte. Le seul habilité que possède le Brésil s’est vu retirer sa licence en fin d’année dernière par l’Agence mondiale antidopage (AMA).
Les échantillons fournis par les joueurs devront donc être envoyés dans un laboratoire suisse. Un défi logistique, puisque ces échantillons devront être analysés dans les 36 heures pour être validés sans compter le surcoût du transport.