A la Une: la mort du grand poète argentin Juan Gelman à l'âge de 83 ans

Juan Gelman, un des poètes de langue espagnole les plus importants de sa génération, est décédé au Mexique à l’âge de 83 ans où il résidait depuis 1988, écrit La Nación. Son histoire a été marquée par les atrocités de la dictature militaire dans laquelle son fils et sa belle-fille ont disparu, titre Clarin. Son arrivée au Mexique a été provoquée par la dictature militaire, écrit le quotidien mexicain El Excelsior.

Le site de Página 12 avec lequel il collaborait régulièrement, reproduit un dessin représentant le poète lisant un de ses recueils, et publie son premier poème. Juan Gelman, c’est « l’homme qui a fait parler les mots au-delà de la mort », écrit l’éditorialiste. « Avec Gelman nous quittent le poète, le journaliste, et le militant qui a su tirer de la complexité du langage les ingrédients pour créer une nouvelle vie ».

Juan Gelman, un poète et un militant contre la dictature en Argentine

Lauréat de nombreux prix dont le Cervantes en 2007, « Juan Gelman avait aussi consacré sa vie au militantisme politique », explique La Nación. Il a milité pendant 15 ans à la Fédération juvénile communiste, puis dans le péronisme révolutionnaire. Le 24 août 1976, les militaires ont investi sa maison pour l’arrêter.

Mais le poète était déjà parti en exil. À sa place, ils ont arrêté son fils et sa femme alors enceinte, dans le cadre de l’opération Condor. Le couple a disparu, l’enfant qui est né a été placé chez des policiers uruguayens. Juan Gelman a mis 24 ans à retrouver sa petite-fille, rapporte La Nación, c’est l’histoire tragique des bébés volés pendant la dictature militaire.

Au Mexique, les forces fédérales ont pris le contrôle de plusieurs localités au centre ouest du Mexique

Les forces de sécurité ont repris le contrôle d’Apatzingan, Uruapan et Nueva Italia dans le Michoacan, titre La Jornada, après des affrontements qui ont causé la mort de deux personnes selon Milenio. Depuis plusieurs mois, des groupes de civils d’autodéfense s’étaient organisés pour contrer les narcotrafiquants qui ont étendu leur influence dans la région, en raison de l’absence de réaction de la police locale.

Des policiers municipaux ont été désarmés et cantonnés, explique La Jornada. À Nueva Italia, après de longues négociations, les autodéfenses ont accepté d’être désarmées et de seconder la police fédérale pour assurer la surveillance de la localité.

Le gouverneur de l’État du Michoacan s’est rendu sur place

Fausto Vallejo a rencontré les représentants des groupes d’autodéfense des municipalités de Tierra Caliente pendant deux heures, rapporte Milenio. Les deux parties ont convenu que le retour à la sécurité devait se faire de façon légale. Des budgets supplémentaires et le déploiement de plusieurs entités ont été alloués.

« C’est ce qu’on attendait depuis 10 ans dans le Michoacan », a déclaré le gouverneur, cité dans Milenio. Mais la stratégie pour se défaire des groupes armés du crime organisé ne doit pas seulement être l’utilisation de la force, a-t-il souligné, il faudra aussi des actions de développement social et économique pour les habitants de la région.

Aux États-Unis, la NSA, l’agence de sécurité américaine, aurait introduit des milliers de programmes-espions dans des ordinateurs du monde entier

C’est ce que révèle le New York Times. 100 000 ordinateurs auraient ainsi été surveillés, ce qui aurait permis d’espionner des réseaux privés. Des programmes capables de lancer des cyberattaques explique le quotidien de New York sur son site. Il s’agirait d’un système utilisant les ondes radios qui permet de s’introduire dans les données même lorsque les ordinateurs sont éteints. Une nouvelle révélation sur les pratiques de la NSA, même si celle-ci explique que ces logiciels étaient surtout un système pour se prémunir contre les cyberattaques qui pourraient venir de l’extérieur.

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