Un accord qui devrait ainsi éviter la fermeture des services de l'État à compter du 15 janvier 2014 et qui est considéré comme « satisfaisant » par Barack Obama.
Le président américain doit d'ailleurs promulguer le texte avant son départ en vacances à Hawaï demain vendredi. Mais attention, prévient le Washington Post, cet accord, adopté par tous les sénateurs démocrates et neuf républicains, ne concerne pas le fameux plafond de la dette. Un plafond qui doit absolument être renégocié avant le 7 février, puisque l'accord passé mi-octobre n'est que temporaire.
Pour le Washington Post, le fait qu'une solution ait été trouvée prouve qu'un dialogue est possible entre démocrates et républicains. Mais seulement avec certains élus, puisque même Mitch McConnell, le chef de la minorité des conservateurs, a voté contre ce compromis.
Mais ce qui compte pour la presse américaine, c'est que les Américains n'auront plus à subir une nouvelle fermeture « douloureuse et peu judicieuse de l'administration », comme l'a qualifiée Barack Obama, dans des propos repris par le Wall Street Journal.
Le Washington Post rappelle que les services fédéraux avaient été littéralement paralysés pendant 16 jours, ce qui occasionné de graves problèmes pour les citoyens américains et plus largement pour l'économie nord-américaine.
Au Brésil, la presse revient sur la décision du gouvernement de choisir l’avion de chasse suédois, au détriment des offres américaine ou française
« C’est la fin d’un feuilleton », s’exclame le commandant des forces aériennes, Juniti Saito, cité par O Estadao. Le journal rappelle que le choix de ces nouveaux avions, 36 avions en tout, a occupé les autorités pendant plus de 10 ans. Pourquoi alors avoir opté pour le Gripen suédois ? La presse avance deux explications :
- d’abord le transfert de technologie, comme le souligne O Globo. « L’achat permettra à terme au Brésil de construire ses propres avions et de les exporter ». En fait, « 80 % de l’avion sera construit conjointement par les Suédois et les Brésiliens » précise le pilote d’essai Vianney Riller, dans O Globo
- l’autre facteur décisif selon lui, c’est le coût de maintenance de l’avion, plus bas que ses deux concurrents.
Mais d’après la presse, un autre élément encore plus politique a joué en faveur de l’offre suédoise. Il y a encore quelques mois, la présidente Dilma Rousseff favorisait l’avion américain, nous apprend O Estadao. Mais les révélations sur l’espionnage de la NSA, dont la présidente a elle-même été victime, l’ont fait changer d’avis. Son choix pour le Gripen, qui était par ailleurs et de loin le favori des militaires brésiliens, peut aussi être considéré comme « une mesure de rétorsion contre les États-Unis », estime O Estadao.
Au Venezuela : la situation économique inquiète de plus en plus
Inflation galopante, pénuries en tous genres, les Vénézuéliens sont inquiets pour l'année à venir, surtout que le gouvernement pourrait annoncer des mesures très impopulaires. C'est dans les pages d'El Nacional aujourd'hui. « Après avoir mené l'économie nationale au chaos, en grande partie à cause d'un manque de compétences et de la proximité des élections, le gouvernement tente d'inverser la situation avec des mesures qu'il suggère, qu'il annonce à demi-mot, mais qui ne sont finalement jamais adoptées ».
L'éditorialiste d'El Nacional prévient que, si la dynamique reste la même, les investisseurs et tous les acteurs économiques seront dans l'impossibilité de planifier quoi que ce soit. Les autorités devraient annoncer prochainement des mesures impopulaires, dont deux en particulier qui risque de plonger un peu plus le pays dans le chaos économique prévient El Nacional.
Tout d'abord, Nicolas Maduro va devoir trancher sur la question du prix du carburant.
Un rapport ministériel préconise une multiplication par 20, voire par 30 du prix de l'essence. Le prix actuel, qui est le plus bas au monde, est figé depuis 16 ans et il est en train de tuer à petit feu PDVSA, la compagnie pétrolière appartenant à l’État vénézuélien, qui cumule cette année 15 milliards de pertes. Selon El Nacional, les autorités, avant d'annoncer des mesures pour renflouer les caisses de la compagnie, conseillent aux gens de faire des réserves de carburant.
L'autre mesure qui risque de faire couler aussi beaucoup d'encre est la dévaluation du Bolivar également préconisée dans un rapport ministériel. « Une dévaluation de 75%, rien que ça », annonce l'éditorialiste. Selon El Nacional, cette situation fait craindre le pire aux Vénézuéliens. Les gens ne savent pas à quoi s'attendre pour l'année à venir. Et l'éditorialiste de conclure que dans un pays « sensé, une telle situation aurait déjà provoqué la chute du gouvernement ».
Des soldats honduriens vont partir prêter main-forte à la mission des Nations unies pour la stabilisation en Haïti.
Une information du quotidien hondurien El Heraldo de Honduras. Cent-cinquante soldats vont se joindre au contingent déjà présent. Le Congrès hondurien a donné son aval hier. Ils resteront sur place durant un an, une période qui pourrait être prolongée selon le quotidien.
El Heraldo de Honduras rappelle que ce n'est pas la première fois que des troupes honduriennes sont intégrées dans une mission de paix. C'était déjà le cas au Sahara et dans d'autres régions du globe. Cette participation « permet d'acquérir et de partager de l'expérience » selon le président de la Commission de défense du Congrès, Rodolfo Zelaya. Les soldats honduriens sont attendus en Haïti entre le 31 janvier et le 4 février 2014.