Avec notre correspondante à Washington, Anne-Marie Capomaccio
La Maison Blanche, les parlementaires, les journalistes font et refont les calculs dans tous les sens, mais personne n’est aujourd’hui capable de prévoir comment votera le Congrès. Le Sénat tout d’abord. La commission des Affaires étrangères a adopté un texte qui autorise les frappes en Syrie, texte rédigé de concert par des démocrates et des républicains.
Les sénateurs devraient se prononcer mercredi, et si les démocrates sont majoritaires à la Chambre haute, tous ne voteront pas en faveur de l’intervention. Les voix républicaines sont indispensables.
Cas de conscience
Configuration un peu différente à la Chambre des représentants, les démocrates y sont minoritaires, mais les plus réactifs, les plus loquaces jusque là sont les réfractaires.
Certes, le président républicain de la Chambre, Joe Boehner soutient Barack Obama, mais c’est une position personnelle.
Ainsi que l’a résumé Nancy Pelosi, influente chef de file de la minorité démocrate à la Chambre : le problème avec le dossier syrien, est que cela pose un cas de conscience, impossible de donner des consignes de vote.