Carl Icahn fait bondir l'action d'Apple en deux «tweets»

En annonçant son entrée dans le capital du géant informatique Apple sur son compte Twitter, l'investisseur américain Carl Icahn, connu pour ses opérations boursières hostiles, a fortement fait bondir l'action en Bourse de « l'entreprise à la pomme » de 4,75%. « Nous pensons que l'entreprise est extrêmement sous-évaluée », estime encore cet investisseur connu pour ne pas rester inactif une fois intégré au capital d'une entreprise.

Il aura suffit de deux tweets. En annonçant, mardi sur son compte Twitter, avoir une « forte » participation dans le capital du géant informatique américain Apple, l'investisseur américain Carl Icahn a fait grimper le montant de l'action de l'entreprise de plus de 4,75% sur les marchés boursiers. Mais même si l'action a clôturé en hausse (489,57 dollars), elle reste toutefois inférieure au sommet historique de 702,10 dollars enregistré par Apple lors de la sortie du dernier Iphone 5. « Nous pensons que l'entreprise est extrêmement sous-évaluée », estime d'ailleurs Carl Icahn sur Twitter. 

S'il ne précise pas la hauteur de son investissement, Carl Icahn, connu pour ses opérations boursières hostiles, précise toutefois avoir eu une conversation positive avec Tim Cook, directeur général du groupe Apple. Sur son compte, il précise avoir discuté de son point de vue selon lequel « un programme de rachats d'actions plus important devrait être fait maintenant ». 

Une source proche du dossier a confié au Wall Street Journal que l'investissement de l'homme d'affaires pourrait être de l'ordre de 1 milliards de dollars, soit environ 0,2% du capital du groupe. « Même sans croissance des bénéfices, nous pensons que son titre devrait valoir près de 625 dollars », poursuit cette source dans le quotidien américain.  

L'arrivée de Carl Icahn dans les affaires de « l'entreprise à la pomme » a de quoi réjouir les actionnaires. Car l'investisseur américain est connu pour ne pas rester inactif une fois intégré au capital d'une entreprise. Ses batailles boursières, loin d'être toujours victorieuses, lui ont permis de bâtir, ces dernières années, la 26e fortune mondiale. Une fortune évaluée à 20 milliards de dollars par le magazine Forbes, en mars 2013.

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