La visite de Laurent Fabius au Mexique réchauffe les relations entre les deux pays

Hier, lundi 15 juillet, le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius, a achevé une visite de deux jours au Mexique, dont le but était de renforcer les liens entre les deux pays. Selon lui, ce voyage ouvre une nouvelle page très positive dans les relations bilatérales. C’est ainsi qu’il a annoncé que le président François Hollande se rendrait au Mexique l’an prochain et que le président Peña Nieto avait accepté l’invitation de son homologue pour se rendre en France durant le second semestre de 2014.

Avec notre correspondant à Mexico, Jean-Pierre Buffe

Laurent Fabius n'a pas caché sa satisfaction. « Cette visite, souhaitée par le président de la République française, ouvre une nouvelle page trés positive dans les relations entre les deux pays qui ont toutes les raisons, non seulement d'être amis, mais sur la plan économique, culturel, éducatif d'être extrêmement proches, a-t-il déclaré. (...) On le sait, des évènements au cours de ces dernières années ont pu freiner notre travail en commun. Mais tout cela est désormais derrière nous. »

Dans le cadre de la relance des relations entre la France et le Mexique, Laurent Fabius et le président Enrique Peña Nieto ont assisté, ce lundi, à l’installation du nouveau Conseil stratégique franco-mexicain. Cet organisme réunit non seulement de grands chefs d’entreprise, mais aussi des personnalités des arts, de la culture et de la politique des deux pays.

A peine mis en place, ce conseil, qui a pour objectif d’être un espace de dialogue et une source de propositions, a déjà porté ses fruits, comme l’a annoncé le ministre français des Affaires étrangères : « Une première décision concrète a été prise de la part d’entrepreneurs privés qui ont décidé de créer un fonds, dans le domaine aéronautique, doté d’entre 250 et 500 millions de dollars, qui va permettre à des entreprises françaises, à des entreprises mexicaines, et en particulier des PME, de développer toute une série de projets dans ce secteur. »

Au dire de Laurent Fabius, des fonds d’investissements similaires devraient à l’avenir pouvoir s’appliquer à d’autres secteurs.

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