Avec notre correspondant à Rio de Janeiro, François Cardona.
Pour la Coupe des confédérations qui a lieu ce mois ci, seuls deux stades sur les six qui accueilleront des matchs ont été livrés dans les temps. Et à la veille du coup d’envoi de cette répétition générale de la Coupe du monde, à moindre échelle, les incidents se sont multipliés. Une partie de la toiture du stade flambant neuf de Salvador s’est ainsi déchirée, le mois dernier, après de fortes pluies tropicales.
A Rio, le match Brésil-Angleterre dans le mythique stade du Maracana a failli être reporté pour raison de sécurité. Les motifs de préoccupations sont donc nombreux. D’autant que du côté des infrastructures, tout ou presque reste à faire.
10 milliards d’euros
Dans un pays grand comme 15 fois la France, les distances à parcourir sont immenses. La modernisation des aéroports obsolètes et saturés est déjà hors calendrier. Le ministre des Transports a reconnu récemment que les files d’attente interminables étaient problématiques.
La capacité hôtelière de Rio de Janeiro est encore trop limitée. Même chose pour la construction de voies rapides dans les villes hôtes. Le gouvernement a pourtant investi plus de 10 milliards d’euros, espérant que la coupe du monde de 2014 en génère cinq fois plus pour le pays. A condition bien sur que tout soit prêt dans les temps.