Les travaillistes se sont engouffrés dans la brèche, après les révélations du journal The Guardian sur les dérives présumées du Service gouvernemental de communications. Douglas Alexander, le porte-parole pour les Affaires étrangères du Labour a demandé au ministre conservateur des Affaires étrangères William Hague de répondre à l'inquiétude de l'opinion publique, et d'expliquer devant le Parlement ce que le gouvernement entendait faire.
« Cadre légal »
« Les services de renseignement ont besoin de récolter des informations de l'étranger, surtout pour la lutte contre le terrorisme, a reconnu Yvette Cooper, une autre travailliste, mais, a-t-elle souligné, cela doit se faire dans un cadre légal, approuvé par le Parlement, de façon à pouvoir installer des garde-fous ».
Selon The Guardian, le Service gouvernemental des communications aurait eu accès depuis au moins deux ans au programme américain « Prism », qui permet d'intercepter des communications entre utilisateurs d'internet, hors Etats Unis, notamment sur les grands réseaux sociaux comme Facebook.
C'est de cette façon que, l'année dernière, 197 rapports d'informations auraient été générés.
Le groupe britannique de défense des libertés civiles Big Brother Watch considère que des questions devraient être posées au plus haut niveau, pour « établir si la vie privée de certains citoyens britanniques a été violée, sans respect de la procédure légale ».