Cette pression s’est encore accentuée mardi 4 juin 2013 avec une audition de hauts responsables militaires devant la commission des forces armées du Senat. D’après Los Angeles Times, des parlementaires de tous bords ont accusé le Pentagone de ne pas en faire assez pour lutter contre les agressions sexuelles au sein de l’armée. Le journal estime que rien qu’en 2012 au moins 26 000 personnes ont subi harcèlements et agressions. Mais il est impossible de connaître le nombre exact de victimes. A en croire Los Angeles Times, beaucoup d’entre eux ont peur de rapporter des actes de violences sexuelles à leur supérieurs.
Et pour lutter contre ce fléau, le Senat prépare un projet de loi. Ce sont en fait deux sénatrices qui ont pris l’initiative, deux membres de la commission des forces armées, Kirsten Gillibrand et Barbara Boxer. D’après Kirsten Gillibrand, citée par Los Angeles Times, il est urgent d’agir. Le problème, affirme-t-elle, est que l’armée est dirigée par les hommes et que la plupart des victimes sont des femmes. La sénatrice ne croit pas que la hiérarchie mâle est la mieux adaptée pour gérer ce problème et elle le dit très clairement aux généraux présents lors de l’audition : « Les gens qui vous ont fait confiance ne croient plus que vous pouvez leur rendre justice ».
D’après le New York Times, le projet de loi prévoit, notamment, des peines plus lourdes en cas de viol. Toute personne condamnée devrait être démise de ces fonctions. Les parlementaires souhaitent également confier l’enquête d’une agression sexuelle à un procureur militaire. Jusqu'à présent, ce sont les commandants qui s’en chargent. Cette proposition fait déjà grincer des dents.
Pour beaucoup de responsables au Pentagone, le sénat va trop loin. Le général Ray Odierno, par exemple, se prononce pour des mesures « proportionnée », comme il dit. Parallèlement au sénat, la Chambre des représentants se penche, elle aussi, sur un projet de loi qui devrait être discuté à partir de la semaine prochaine.
Vers une nouvelle relation Mexique-Chine
Le président chinois Xi Jingping vient d’entamer une visite d’Etat au Mexique. Selon le site Infolatam, les deux pays souhaitent passer à une nouvelle étape dans leurs relations. Le président mexicain Enrique Peña Nieto et son homologue chinois parlent d’une « association stratégique intégrale ». Une dizaine de contrats devraient être signés dans le domaine du tourisme, de l’énergie, des transports et des communications. Selon le quotidien mexicain El Universal, la coopération entre les deux puissances émergentes représente une énorme opportunité pour le Mexique.
Le pays se trouve en concurrence avec le Brésil, premier partenaire commercial de la Chine en Amérique Latine. « On peut aller plus loin dans nos échanges », écrit El Universal. L’objectif d’une telle politique est d’améliorer les conditions de vie des Mexicains par le biais du développement économique, poursuit le journal en s’appuyant sur l’exemple de la Chine. « Depuis 10 ans, les salaires chinois ont augmenté de 20 pour cent », rappelle El Universal.
Au Brésil, le conflit entre Indiens et agriculteurs se durcit
Ca se passe dans l’Etat amazonien du Matto Grosso do Sul où plusieurs tribus occupent des terrains agricoles. Ils revendiquent leurs droits ancestraux. La semaine dernière, un Indien de la tribu Terena a été tué lors de l’évacuation d’un terrain par la police. Un autre a été blessé par balle hier, rapporte O Globo.
Selon le quotidien, c’est un garde armé de l’exploitation agricole qui lui aurait tiré dessus. Le gouvernement brésilien a décidé hier d’envoyer des troupes fédérales afin d’éviter que de nouvelles violences éclatent. Au total 110 soldats seront mobilisés. D’après O Globo, d’autres tribus amazoniennes s’apprêtent à rejoindre le site d’occupation en solidarité avec la tribu Terena.
Développer Haïti grâce au secteur minier ?
Le gouvernement haïtien compte sur le secteur minier pour sortir le pays de sa dépendance envers l’aide internationale. C’est le message envoyé par le forum minier qui s’est tenu en début de semaine en Haïti. D’après le journal Le Nouvelliste il est urgent de réformer le secteur minier du pays. Le premier ministre Laurent Lamothe cité par le quotidien, a promis des investissements du gouvernement. Grâce à l’exploitation minière, le pays peut se « libérer, en partie tout au moins, de l'aide et rentrer véritablement dans la modernité », a ajouté Laurent Lamothe. Selon le Miami Herald, le secteur minier en Haïti pèse 20 milliard de dollars, « c’est beaucoup d’argent dans un pays où la plupart des habitants vivent avec 2 dollars par jours », écrit le quotidien de Floride.
Le Québécois estiment vivre dans une société plus juste
C’est à lire dans le journal Le Devoir : « Les apparences sont parfois trompeuses », estime le quotidien. « Une grande majorité de Québécois jugent qu’ils vivent aujourd’hui dans une société juste et équitable, et ce, malgré un présent marqué par des histoires de corruption dans le monde municipal, par des débats polarisés sur l’exploitation des ressources naturelles ou par la résurgence des tensions linguistiques et identitaires », écrit Le Devoir.