Avec notre envoyé spécial à Cleveland, Raphaël Reynes
La police de Cleveland a annoncé mercredi soir que les deux autres frères, Onil et Pedro, ne seront pas poursuivis. « Rien ne nous permet de penser qu’ils aient été impliqués ou qu’ils aient su quelque chose, déclare un policier américain. Et cela vient des déclarations des victimes, de leurs déclarations et de celles de leur frère. Ariel gardait tout le monde à distance ».
Ariel Castro sera donc, ce jeudi 9 mai, seul face au juge pour se voir notifier les sept chefs d’accusation qui pèsent contre lui, trois pour le viol de ses victimes, quatre pour leur enlèvement et leur séquestration, ainsi que celle de la petite fille née il y a six ans en captivité. Une enfant dont l’identité du père n’est pas encore connue, même si les soupçons pèsent fortement sur Ariel Castro, bien sûr.
Selon la police, « il va y avoir un test de paternité. Un mandat a été délivré et mis en application pour obtenir son ADN ».
La police de Cleveland dément, par ailleurs, avoir reçu des appels téléphoniques qui auraient pu l’alerter sur ce qui se passait dans cette maison. « Nous ne sommes intervenus que deux fois sur place, en 2000 et 2004. Et c’était pour des faits qui n’ont rien à voir avec l’affaire », a assuré l’un des responsables de l’enquête.