Le recomptage concerne une partie seulement des suffrages exprimés. Ils seront vérifiés de façon aléatoire. L’opération ne devrait pas remettre en cause l’élection de Nicolas Maduro avec un peu plus de 50% des voix, comme l'explique Tibisay Lucena, la présidente du Conseil national électoral : « Il ne s’agit aucunement d’un nouveau scrutin, ni d’un contrôle des résultats annoncés lors de la soirée du 14 avril ».
L’opposition dénonce cette méthode. Elle refuse ce comptage partiel. Au Venezuela, avant de glisser le bulletin dans l’urne, l’électeur fait d’abord son choix sur un ordinateur. Le camp Capriles souhaite donc étendre la vérification au vote informatique. Une demande jugée « impossible » par le Conseil national électoral pour qui l’élection de Nicolas Maduro ne sera de toute façon pas remise en question : « Les Vénézuéliens savent que le Conseil national électoral est là pour respecter la volonté des électeurs, souligne la présidente. Nous vous assurons que jusqu’à présent, le processus s’est déroulé dans le cadre légal en vigueur dans notre pays ».
Henrique Capriles, candidat malheureux de cette présidentielle l’a d’ores et déjà annoncé : il va contester les résultats électoraux devant la plus haute instance judiciaire du pays.