Avec notre correspondant aux Etats-Unis, Raphaël Reynes
Boeing l’assure : les suppressions de poste interviennent parce que « les problèmes sont en baisse »... « Les efforts de développement du 787 et du 747 arrivent à leur terme, affirme l’avionneur américain, nous avons besoin de moins de ressources ».
C’est la division de fabrication et qualité de la compagnie qui est touchée; Sur les 2 000 à 2 300 postes supprimés d’ici la fin de l’année 2013, 800 seront des licenciements secs. Le reste sera ventilé entre des départs naturels, des redéploiements et des postes vacants qui ne seront pas remplacés.
Sérénité
« Tout cela était prévu de longue date », affirme l’un des porte-parole de Boeing, qui précise que le régime de production du 787 Dreamliner ne sera pas réduit. Au contraire, de 5 appareils par mois, Boeing assure vouloir passer à 10. Et cela, alors que les 50 avions déjà livrés à travers le monde sont actuellement cloués au sol après l’incendie des batteries de deux appareils.
Mais chez Boeing, on affiche sa sérénité. La semaine dernière, le patron de la branche civile a assuré que le 787 est un avion « absolument sûr » et que la reprise des vols commerciaux est une « question de semaines plutôt que de mois ». Les réductions d’effectifs n’ont donc « rien à voir avec les problèmes de batteries du 787 », martèle encore Boeing.