Militaire de formation, il avait compris, après l’échec de son coup d’Etat en 1992, qu’il ne pourrait accéder au pouvoir qu’à la faveur des urnes. Ce qu’il fit en 1998, date à laquelle devient pour la première fois président du Venezuela. Son activisme au niveau national, régional et international lui vaudra d’être reconnu par le magazine américain Time – que l’on peut difficilement taxer de « chavisme » - comme l’une des « cent personnalités les plus influentes » de la planète. Symbolisées par le discours devenu célèbre du 20 septembre 2006 devant l’ONU, ses positions anti-américaines l’amèneront à soutenir des personnalités telles que le président iranien Ahmadinejad, ou encore le colonel Kadhafi. Sur le plan intérieur, les affrontements souvent violents avec l’opposition de droite, lui feront prendre des décisions taxées de liberticides par certaines organisations de défense de la liberté de la presse. Il se défendra en invoquant la nécessité d’une régulation de la presse.