Avec notre correspondant à Washington, Raphaël Reynes
Pendant un peu moins d’une heure, John Kerry a bien parlé de diplomatie, ce mercredi, mais pas des orientations stratégiques que le nouveau secrétaire d’Etat entend donner à la politique américaine. C’est sur l’importance de la diplomatie « pour les Américains » que John Kerry a disserté. « L’aide internationale n’est pas un cadeau, a-t-il déclaré. Ce n’est pas de la charité. C’est un investissement dans une Amérique forte et dans un monde libre ».
Si aucun accord n’est trouvé au Congrès, d’importantes coupes budgétaires doivent intervenir dans dix jours. Le secteur de la défense est particulièrement visé, mais attention, prévient John Kerry, les affaires étrangères le sont aussi. « Déployer des diplomates aujourd’hui coûte moins cher que de déployer des soldats demain. Il ne faut pas l’oublier ! », a-t-il poursuivi.
Et John Kerry de conclure : « Il est temps de continuer à nous engager. Ce n’est pas une option, c’est une nécessité ».