Aux Etats-Unis, il ne reste plus que quelques heures pour que républicains et démocrates trouvent un accord, faute de quoi le pays se heurtera à ce qui a été appelé le mur budgétaire. Ce qui implique l'entrée en vigueur de façon automatique au 1er janvier de 450 milliards d'euros de coupes budgétaires et de hausses d'impôts généralisées. « Ce qui se passe en ce moment à Washington est aux yeux de nombreux Américains un cirque politique grave : les dirigeants de notre Nation sont incapables de trouver un terrain d'entente et du coup, leurs concitoyens devraient tous payer plus d'impôts », constate le Washington Post. « Mais le pire, c'est qu'il y a une logique à tout cela », poursuit le journal. « Car chaque camp voit des avantages à dépasser la date limite ou à attendre la dernière minute pour faire des concessions. Les démocrates obtiendront ce qu'ils veulent, à savoir une hausse d'impôts. Les républicains, eux, n'auraient pas à se voir reprocher d'avoir voté pour une telle augmentation des recettes fiscales. Devant ce scénario, il n'est donc que très peu probable qu'un accord soit trouvé avant minuit », estime le Washington Post.
Et dans la presse comme dans l'opinion publique américaine, c'est l'incompréhension la plus totale qui règne, à l'instar du New York Times qui écrit: « A quelques heures seulement d'une hausse d'impôts généralisée et de coupes budgétaires significatives qui affecteront presque chaque aspect de la vie américaine, le 112ème Congrès titube vers la fin de sa période législative dans un état de dysfonctionnement législatif, d'asymétrie idéologique et frôle le chaos ». Ou, comme le dit le sénateur démocrate Joe Manchin dans les colonnes du journal: « Si la plus grande menace pour l'économie américaine vient du Congrès américain, quelque chose ne tourne vraiment pas rond »!
Les Américains s'inquiètent de l'état de santé d'Hillary Clinton
La secrétaire d'Etat reste de loin la personnalité la plus populaire du pays. Ce dimanche, elle a été hospitalisée à New York « où les médecins lui ont découvert une thrombose qui serait, selon l'équipe médicale due à une commotion cérébrale il y a deux semaines », rapporte le Los Angeles Times aujourd'hui qui poursuit. « Les ennuis de santé de l'ancienne première dame et sénatrice de New York se multiplient. Hillary Clinton n'a pas été vue en public depuis le début du mois de décembre. Elle aurait dû reprendre ses activités de secrétaire d'Etat ce lundi ».
Du coup, le site d'informations en ligne The Daily Beast, se pose la question: « Qu'elle est la gravité de la thrombose et de l'hospitalisation d'Hillary Clinton ? ».
« Depuis quelques semaines déjà, de nombreuses rumeurs circulent sur l'état de santé de la secrétaire d'Etat. Certains pensent savoir qu'elle souffre d'une tumeur au cerveau, d'autres qu'elle est juste fatiguée de son marathon à la tête de la diplomatie américaine. Mais disons les choses telles qu'elles sont: personne n'en sait rien! », s'exclame The Daily Beast. « Car en l’absence d'informations transparentes, il est impossible d'avoir une idée précise du mal dont souffre Hillary Clinton ».
Venezuela : Hugo Chavez souffre de nouvelles complications
Autre personne dont l'état de santé fait toujours les grands titres aujourd'hui, c'est le président vénézuélien. « Le président Chavez souffre de nouvelles complications » ou encore « La santé d'Hugo Chavez reste délicate », telles sont les Unes des journaux vénézuéliens aujourd'hui.
Cette annonce a été faite hier, par le vice-président Nicolas Maduro, qui s'était précipité samedi au chevet d'Hugo Chavez dans un hôpital à la Havane, où le commandante est soigné pour un cancer. « Selon Nicolas Maduro, le président a lui-même souhaité informer le peuple vénézuélien de son état de santé », explique Ultimas Noticias. Mais, comme le note le journal, « force est de constater qu'aucun détail, aucune précision n'ont été donnés sur la véritable situation d'Hugo Chavez ».
Les Vénézuéliens s'inquiètent de cette incertitude, puisque le président devrait prêter serment le 10 janvier à Caracas. « La capitale vénézuélienne a d'ailleurs annulé les festivités de fin d'année et demandé à la population de prier pour le commandante », rapporte El Nacional.
Selon une récente enquête d'opinion, Hugo Chavez a été « la personnalité de l'année 2012 » pour ses compatriotes, révèle de son côté le quotidien 2001 aujourd'hui. « Sa troisième réélection, l'impact qu'il a sur la vie nationale et sa lutte contre le cancer font du président la personnalité déterminante aux yeux des Vénézuéliens », écrit le journal. Autre enseignement à retenir de cette enquête: Henrique Capriles, adversaire malheureux d'Hugo Chavez à l'élection présidentielle figure à la deuxième place. Le vice-président et possible successeur de Chavez, Nicolas Maduro, n'arrive, lui, qu'en septième position.