Avec notre correspondante à Québec, Pascale Guéricolas
Luttant contre le vent et la neige, les manifestants ont marché au son du tambour traditionnel. Ils s’opposent à une nouvelle législation imposée aux Amérindiens par le gouvernement canadien. Les Amérindiens pourraient effectivement perdre la maîtrise de certains des territoires qui leur appartiennent et voir la protection sur les cours d’eau diminuer.
Cette jeune Inu de 23 ans s’inquiète pour l’avenir de son environnement : « Ca me ferait mal de savoir qu’une bonne partie de ma forêt, elle serait détruite... (...) Moi, j’ai grandi là-dedans depuis que je suis toute petite. »
Baptisé Idle no more, autrement dit « La passivité, c'est fini », cette mobilisation se répand sur les médias sociaux depuis un mois. De plus, une chef amérindienne mène une grève de la faim à un jet de pierre du Parlement canadien depuis 11 jours. Objectif : obtenir une audience avec le Premier ministre, Stephen Harper.
Les Amérindiens veulent être consultés sur l’avenir de leurs territoires, même s’ils sont peu nombreux : moins de 1% des Canadiens.