Une visite déjà qualifiée d’historique par la plupart des journaux d’outre-Atlantique. Pour le site d’information Politico, Barack Obama est entré dans l’histoire, lundi 19 novembre 2012, lorsque son avion, Air Force One, s’est posé sur la piste de l’aéroport de Rangoon. Il était alors 9 heures 35 du matin, précise Politico qui rappelle que la visite n’a duré que six heures. Pourquoi seulement six heures ? Pour deux raisons, « parce que les infrastructures du pays ne sont pas encore au point mais aussi parce que la Maison Blanche ne voulait pas en faire trop, au risque de cautionner un gouvernement birman dont la volonté de poursuivre les réformes reste à prouver ».
Il n’empêche que le message de cette courte visite a été extrêmement clair. Le président est venu pour encourager le pays à poursuivre le processus de démocratisation, écrit le New York Times. Barack Obama n’est pas venu les mains vides. Il a promis « plus de soutien financier » pour aider la Birmanie à continuer les réformes.
Le président a été accueilli par la population comme une rock star. Selon le correspondant du New York Times, des dizaines de milliers de Birmans sont venus attendre son passage au bord de la route qui va de l’aéroport de Rangoon au centre-ville.
Il n’est pas sûr que le gouvernement, lui, ait partagé cet enthousiasme. En effet le président lui a adressé quelques mises en garde à peine voilées, en prenant pour exemple le système politique américain. Petite leçon de démocratie, reprise dans les colonnes du New York Times. « Vous savez, a-t-il lancé à son public réuni à l’université de Rangoon, haut lieu de la contestation par le passé, les Etats-Unis ont l’armée la plus importante au monde, mais elle est toujours contrôlée par les autorités civiles. En tant que président et commandant en chef, je ne peux pas imposer ma volonté au Congrès même si, parfois, j’en aurais bien envie ».
Le point d’orgue de cette brève visite à Rangoon, c’était bien sûr la rencontre entre Barack Obama et Aung San Suu Kyi. Une rencontre immortalisée par Jason Reed, photographe de Reuters. Son cliché montrant le président américain qui embrasse la chef de l'opposition birmane se trouve déjà sur de nombreux sites internet de journaux, comme celui du quotidien brésilien O Globo.
La Colombie et les FARC continuent le dialogue de paix à Cuba
C’est la deuxième phase des négociations, précise le journal El Espectador. La première a été lancée il y a quelques semaines en Norvège pour définir le cadre des réunions qui vont se poursuivre pendant dix jours à partir d’aujourd’hui. Les pourparlers ont débuté sans aucune cérémonie particulière au Palais des conventions à La Havane, même si une salle a été spécialement aménagée pour les deux délégations.
Selon El Espectador, la délégation du gouvernement colombien souhaite dès le premier jour entrer dans le vif du sujet, avec le premier point de l’agenda, à savoir le développement rural et particulièrement la récupération de terres par les paysans. « On va négocier sur la cession des terres, souligne un membre de la délégation gouvernementale. Mais pas question pour nous de négocier sur le modèle du développement colombien en général, prévient-il dans les colonnes d’El Espectator.
Dans quel état d’esprit les délégations se retrouvent-elles à Cuba ? Selon le journal El Tiempo, c’est avec un optimisme modéré que la délégation du gouvernement aborde cette deuxième phase des pourparlers. « Le temps est venu pour prendre des décisions, arrêtons de faire des discours » dit Humberto de la Calle qui préside cette délégation. Il dit aussi sa confiance dans la volonté des FARC d’avancer sur le chemin de la paix et de « faire de la politique sans avoir recours aux armes ».
Le Brésil recrute des médecins à l’étranger
Dans une réunion prévue lundi 19 novembre 2012 à Brasilia, le gouvernement de Dilma Rousseff va discuter des mesures pour faciliter l’octroi de visas à des médecins étrangers. Selon la Folha de Sao Paulo, les autorités pensent en particulier à deux pays dans lesquels elles pourraient recruter de jeunes docteurs, deux pays européens, frappés par la crise économique : le Portugal et l’Espagne.
En Espagne, il y a aujourd’hui 3,5 médecins pour 1 000 habitants, contre 1,8 pour 1 000 habitants au Brésil. Un taux que le gouvernement brésilien juge insuffisant et qu’il veut augmenter très vite, écrit la Folha de Sao Paulo.