Avec notre correspondant à Washington, Raphaël Reynes
Ils sont à égalité dans les sondages. Toutes les enquêtes d’opinion donnent des résultats équivalents : Barack Obama et Mitt Romney dans un mouchoir de poche, notamment sur le plan national.
Dans les Etats clés, ceux où l’élection va réellement se jouer, les intentions de vote sont aussi très serrées. Le président sortant arrive souvent en tête, mais avec deux ou trois points d’avance seulement. Autant dire dans la marge d’erreur.
Il n’en reste pas moins que l’écrasante majorité des sondages et des différents scenarios envisagés par les médias américains aboutissent tous à la même conclusion : une victoire de Barack Obama serrée, certes, mais une victoire quand même.
Sur sa page spécialement consacrée à l’élection, le New York Times regroupe ainsi les résultats de tous les sondages et arrive à un chiffre : 86,3% de chances de l’emporter pour Barack Obama contre 13,7% à Mitt Romney.
Mais alors, pourquoi l’équipe de campagne du président sortant n’a-t-elle pas encore débouché le champagne ? Tout simplement parce que les sondages peuvent se tromper. Très peu de projections, presqu’aucun scénario, ne prédit une victoire de Mitt Romney. Mais en matière d’élection, il y a une certitude : celle de n’être jamais à l’abri d’une surprise.