FMI: Christine Lagarde inquiète du «manque de financement» de l’Etat grec

Christine Lagarde a fait part lundi 24 septembre à Washington de son inquiétude face au problème de financement de la Grèce qui perdure. Christine Lagarde a même évoqué la possibilité d’un nouveau plan de soutien. Mais, a-t-elle prévenu, « Tout fonds additionnel proviendra de l’Europe ».

Christine Lagarde a pointé deux problèmes majeurs qui ne sont toujours pas réglés selon elle. D'abord, le retard pris dans les privatisations censées apporter de l'argent frais à la Grèce, ensuite la collecte limitée de la recette fiscale.

Autrement dit, l'Etat grec ne parvient pas à lever suffisamment d'impôts pour essayer de sortir de la crise. Un constat alarmant, qui intervient quelques jours seulement après le départ de la délégation de la Troïka qui se trouvait en Grèce pour négocier le versement de la prochaine tranche d'aide.

La BCE, l'Union européenne, et le FMI, veulent obtenir de nouvelles mesures d'économies de la part de la Grèce, mais se heurtent à un gouvernement de coalition incapable de se mettre d’accord sur ces nouvelles mesures d'austérité. Pour Christine Lagarde, au delà de ces négociations, se pose la question désormais d'un nouveau programme d'aide financière.

Le problème de la dette grecque devra être réglé, a déclaré lundi la dirigeante du FMI. Or, se pose une question difficile : qui acceptera de mettre de nouveau la main à la poche ? Le Fonds monétaire international a fait savoir qu'il ne fallait pas attendre de rallonge de sa part, et que ce serait aux Européens uniquement de régler ce nouveau plan d'aide, s'il s’avérait effectivement indispensable.

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